Reprise de la NBA : les previews de la Rédac'
- LA FINE EQUIPE
- 22 déc. 2020
- 14 min de lecture

Enfin ! La NBA reprend cette nuit ses droits. Une inter-saison particulière, une saison décalée et raccourcie... Peu importe, l'excitation prend le dessus. La rédaction de La Fine Equipe vous offre ses prédictions de la saison à venir, donc si vous hésitez encore sur le joueur à suivre ou l'équipe sur laquelle vous allez placer un petit biller, c'est ici que ça se passe !
Yohan
Ça y est. Elle est de retour. La NBA reprend ses droits. Bon, ce fut l’inter-saison la plus courte de l’histoire, mais l’automne a été tellement chaud outre Atlantique qu’il nous tardait ce mardi 22 décembre. La hype est immense. Et quoi de mieux qu’un bon derby de Los Angeles pour débuter. Les Lakers qui reçoivent leur bague devant le nez de Paul George et Cie, c’est évident que ça annonce une saison hors-norme. À l’Ouest, les contenders sont encore plus nombreux que l’année dernière. Le chef Curry est de retour, les Mavs de Doncic, que j’annonce cette saison comme MVP si Dallas se classe dans les 4 premiers, les Blazers qui se construisent une équipe armée pour lutter au sommet, les habituels Jazz et Denver, les Clippers qui auront soif de revanche, sans oublier les Suns de Devin Booker mais également de Chris Paul et enfin Memphis et Minnesota qui viendront peut-être participer à la fête. Quid des Rockets ? Je ne sais que dire. Si James Harden arrête ses va-et-vient à Vegas, à voir où se positionnera Houston, sans le Barbu, je n’y crois pas trop dans une conférence qui s’annonce folle pour aller détrôner les Lakers de LeBron et AD, renforcés par les arrivées de Harrell et Schroder (qui sera meilleur 6e homme cette année après s’être fait voler ce même titre la saison passée).
À l’est ? Parlons tout d’abord de Brooklyn. Kevin Durant et Kyrie Irving sont de retour. Excusez du peu. Steve Nash est aux commandes. Attention aux Nets qui pourraient bouleverser la hiérarchie tout en haut de cette conférence. Le trio Milwaukee-Boston-Miami (Adebayo futur DPOY) semble avoir une longueur d’avance sur toute la concurrence. Ajoutez la meilleure franchise de New-York (désole les Knicks) et vous avez mon top 4 à l’est. Les Sixers seront un poil trop légers, les Pacers sont une énigme pour moi et les Raptors ont perdu quelques éléments mais attention avec Nick Nurse. Il me tarde de voir jouer Atlanta et Washington. Les deux franchises ont revu leur ambition à la hausse avec de nombreuses arrivées, notamment celle de Westbrook dans la capitale. Les Hawks, emmenés par un Trae Young en feu ainsi qu’un John Collins futur MIP, et les sorciers se disputeront le dernier spot de cette conférence Est, à moins qu’une équipe flanche devant eux, auquel cas les deux pourraient atteindre les playoffs. J’annonce également que la hype est de retour à Charlotte avec LaMelo Ball, qui sera désigné Rookie Of the Year, mais il sera trop seul pour pratiquer le sport du basketball dans son équipe.
Suis-je un Hexpert ? Non. Mais je vois bien les Lakers continuer de régner à l’Ouest pendant qu’à l’Est, Giannis n’y arrivera toujours pas et que les Nets prendront la mesure des Celtics en finale de conférence. Brad Stevens sera d’ailleurs élu coach de l’année. Mais c’est Brooklyn qui remportera cette saison, Kevin Durant, pour son retour, sera élu MVP des finales. Rendez-vous en juillet pour voir que j’avais faux sur toute la ligne.
Champion : Brooklyn Nets
Finaliste : Los Angeles Lakers
MVP des Finales : Kevin Durant
MVP : Luka Doncic
ROTY : LaMelo Ball
COTY : Brad Stevens
DPOY : Bam Adebayo
6MOTY : Dennis Schroder
MIP : John Collins
Eliot
L’oracle de La Fine Equipe reprend du service ! Après avoir prophétisé le titre des Lakers lors de la saison dernière, je livre ma nouvelle vision du futur : le back to back des Lakers, avec un AD surdominant et MVP des Finals. Selon mon œil avisé de sophomore, je me risque à conjecturer le classement à l’Ouest. Pêle-mêle : Lakers 1er, suivi des Clippers. Dallas s’installe sur le podium. Portland livre une solide régulière et termine 6ème derrière le Jazz et les Nuggets. Puis vient Golden State et enfin la surprise de la saison (oui je veux y croire), les séduisants et flamboyants Memphis Grizzlies ! Pas de Rockets dans mon top 8. Et ni Zion, ni Booker n’installeront leur franchise plus haut que dans les places qualificatives pour le play-in.
A l’Est, la bataille sera moins rude. Les Bucks de Giannis vont confisquer la 1ere place pour ensuite choke en play-off. Les Celtics vont suivre la marche, fort de leur solide parcours de l’an dernier. Puis les Nets pour compléter le podium. Ils sont très attendus et tous les amateurs de la balle orange espèrent qu’ils répondront aux attentes. Le reste du classement devrait, à mon avis, peu bouger au cours de la saison. Peu importe les places, mais les Sixers, le Heat, et les Raptors se placent correctement. Les Wizards et les Hawks se qualifient pour les playoffs. Ma boule de cristal m’indique également que les Nets vont créer la surprise en se hissant jusqu’en finale NBA. Pour finir, et là c’est un pari osé. J’annonce avec audace que Kawhi Leonard sera MVP de la saison régulière. L’humiliation de la saison dernière va lui donner l’envie de jouer beaucoup de matchs afin de décrocher ce titre qui lui échappe, et ainsi rappelé qu’à L.A., c’est lui le boss… Jusqu’à ce que les Clippers se fassent éliminer en finale de conférence par les Lakers du King. L’oracle a parlé.
Champion : Los Angeles Lakers
Finaliste : Brooklyn Nets
MVP des Finales : Anthony Davis
MVP : Kawhi Leonard
ROTY : LaMelo Ball
COTY : Erik Spoelstra
DPOY : Anthony Davis
6MOTY : Tyler Herro
MIP : Jaren Jackson Jr.
Marco
Enfin ! La NBA reprend à nouveau du service. Le basket-ball ne s’était pas éteint dans sa globalité ces derniers mois, mais désolé aux amoureux du FIBA, le seul basket qui me fait sursauter sur mon canapé provient d’Amérique du Nord. Nouvel exercice 2020/2021, mais rien de nouveau pour certaines formalités de la Big League du ballon orange. L’ouest devrait être encore et toujours le champ de bataille le plus impressionnant de la ligue, et comme à son habitude, l’est se retrouvera en deçà en terme de niveau. Cependant, ce n’est pas pour autant que le championnat sera ennuyeux cette année. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant d’y trouver quelques surprises.
Commençons par l’est, il y a une réelle fracture au sein même de la conférence entre les 8-9 premières équipes, et le reste des franchises que je ne vois pas faire un tour en playoffs en 2021. A la différence de l’ouest où le niveau des équipes dans les dernières places ne chute pas “trop”, à l’est, Chicago, Cleveland, Detroit, Charlotte, et même possiblement Orlando ne partent pas du tout avec un potentiel de prétendant aux playoffs. Pour ce qui est du haut du tableau, je vois encore Milwaukee en 1ère position comme un rouleau compresseur. De ce fait, j’imagine Giannis repartir avec un historique troisième titre de MVP de la saison régulière d'affilée. Au sein de ces 8 places de qualifiés, je vois un véritable contraste de niveau entre les 4 premières, et la 5ème à la 8ème. Je pense que Miami et Boston termineront respectivement 2 et 3ème de la conférence. Les deux franchises sont déjà bien en place, et visent maintenant un résultat significatif à la fin de l’exercice 20/21, plutôt qu’une confirmation d’avoir une équipe à fort potentiel pouvant réaliser de belles choses à l’avenir. Brooklyn se logera à la 4ème place. Compliqué de prédire cette équipe, Nash arrive aux commandes, Durant en leader, qu’est-ce que cela va donner ? Je ne préfère pas m’avancer trop sur ce sujet tant il y a de facteurs qui peuvent rentrer en jeu. Je les vois dominants, mais pas encore assez pour prétendre au podium. Pour le reste des 8 places, je vois Philly en 5, avec une saison bien plus alléchante que ce qu’on a eu l’an dernier. Indiana en 6, en classique de la conférence, ils auront certainement du mal à aller plus haut, mais ne tomberont pas plus bas. Toronto se qualifie de justesse en 7, mais se fera violemment sortir dès le premier tour des playoffs. Et enfin, je vois Atlanta fermer le tableau, laissant les Wizards à la place du con. Je n’imagine pas un grand avenir en ces Wizards de Westbrook et Beal, Atlanta remportera donc le play-in.
Prenons l’ouest maintenant. Les Lakers possèdent le plus bel effectif et termineront premier de la conf sans trop de soucis en plus d’une razzia de trophées individuels accordés aux membres de la franchise selon moi. Frank Vogel récupère le trophée du meilleur coach, Anthony Davis du meilleur défenseur et Montrez Harrell du meilleur sixième homme. Denver viendra confirmer ses grands matchs de playoffs l’an dernier en 2ème place. Les Clippers, quant à eux, fermeront le podium dans un cas assez similaire à celui de l’an dernier, mais qui ne suffira pas à tenir une 2ème position derrière leur cousin de Los Angeles. Portland en 5 avec une magnifique remontada comparé à leur dernière saison qui laisse un goût amer. Pour les trois suivants, le choix m’est compliqué tant que je pense que ces trois franchises montreront un niveau assez proche. Utah en 5, Golden State en 6 qui pourra s’appuyer sur leur rookie James Wiseman qui va s'octroyer le titre de rookie de l’année selon moi, et Dallas en 7 qui manque encore un léger apport dans l’équipe pour voir plus haut au côté de Doncic. Et enfin, bizarrement je place Houston en 8. Les Rockets sont peut-être très affaiblis, mais quelque chose me dit qu’ils s’en sortiront toujours, du moins pour aller en playoffs avec James Harden dans leur camp. Bien sûr, il faudra que le barbu veuille bien jouer et ce n'est pas gagné.
Pour la Nouvelle-Orléans, Phoenix, et Memphis, malgré un effectif bien rodé et un Jaren Jackson Jr. que je vois finir MIP de la saison pour les Grizzlies, elles sauteront des playoffs, en partant à nouveau du principe que les Rockets trouveront toujours le moyen de s’installer dans les 8 premiers. Minnesota, San Antonio, Sacramento et Tours de draft Basketball Club n’ont pas le niveau pour viser au-delà des dernières places.
Pour terminer, même si nous sommes très loin de cette période, je vois les Lakers en finale NBA face à Milwaukee, enfin. Je pense qu’après deux conneries, on apprend et on ne la reproduit pas une troisième fois, même si jamais deux sans trois il paraît. Je vois tout de même les Lakers champion grâce à un Davis qui assumera un statut de meilleur basketteur de la planète. Après tout, ce ne sont que des prédictions qui s’étendent sur des mois de compétition. Pour l’instant, soyons simplement heureux de retrouver la NBA sur nos écrans, et laissons-nous surprendre comme à notre habitude par le plus beau championnat de basket-ball au monde.
Champion : Los Angeles Lakers
Finaliste : Milwaukee Bucks
MVP des Finales : Anthony Davis
MVP : Giannis Antetokounmpo
ROTY : James Wiseman
COTY : Frank Vogel
DPOY : Anthony Davis
6MOTY : Montrezl Harrell
MIP : Jaren Jackson Jr.

Hugo
Oubliez tout ce que vous avez lu précédemment. Le fin connaisseur de la Grande Ligue va vous délivrer son pronostic. Asseyez confortablement côté passager de ma DeLorean, on va faire un petit tour dans le futur.
On fait un premier arrêt à l’Ouest. Sans surprise, les Lakers vont régner sur l’Ouest. Les champions en titre se sont renforcés à l'intersaison en se procurant le meilleur banc (Schroder sera meilleur 6ème homme). Bref, ils étaient déjà les meilleurs, ils le seront encore plus. C’est donc logiquement qu’ils réaliseront le back-to-back avec un certain LeBron James en MVP des Finales (mdr Anthony Davis “le patron”). En seconde place, les Portland Trail Blazers vont créer la surprise. Amenés par un Damian Lillard chaud bouillant (qui sera d'ailleurs MVP cette saison), les joueurs de l’Oregon vont choquer tout le monde. Derrière, les Nuggets vont continuer sur leur bonne lancée de la bulle à Orlando et compléteront le podium. Les Loose Angeles Chokers vont faire leur petite saison tranquille (#LoadManagement) en attendant d’attaquer les playoffs le couteau entre les dents (lol). Dallas et Utah seront sur leurs talons en 5 et 6. Il y aura une lutte âpre pour les deux dernières places qualificatives pour la post season. Golden State, avec son expérience, arrivera à décrocher la 7ème place. Phoenix prendra l’avantage sur les Rockets lors du play-in tournament, avec un Chris Paul bien revanchard et un Harden plus intéressé par faire la mala en boîte que défendre sur Booker. Plus bas, les Pelicans, les Timberwolves et les Grizzlies seront un peu justes, mais ne démériteront pas et effectueront une saison pleine de promesses. Sacramento fera une saison qui n’intéressera personne. Derrière, il y aura une lutte acharnée pour essayer d’avoir le meilleur pick à la draft et à ce jeu-là, OKC sera meilleur et permettra à SGA d’aller chercher le trophée de MIP. C’est surtout que San Antonio rate tout ce qu’il entreprend depuis 5 ans. Même lorsqu’il s’agit de perdre.
Bon, on vient de parler de la NBA. Maintenant, cap sur la G League, plus communément appelée la Conférence Est. Les Bucks continueront à faire ce qu’ils savent faire, c'est-à-dire rouler sur l’Est pour ensuite se faire balayer en playoffs. A l’image des Nuggets à l’Ouest, le Heat va rester sur sa spectaculaire lancée entamée lors des playoffs derniers. Mentions spéciales au professeur Erik Spoelstra et à la bête Bam Adebayo qui se verront décerner respectivement les trophées de coach et défenseur de l’année. Les Celtics vont tranquillement gérer leur régulière en permettant à Tatum et Brown de continuer à level up. En quatrième place, les Nets vont faire une grande saison. Pas forcément au niveau des victoires en saison régulière, mais c’est en playoffs que les artistes Kevin Durant et Kyrie Irving vont montrer la voie à Brooklyn. Un formidable parcours qui prendra fin en Finales face aux Lakers. Il y aura une réelle différence entre le top 4 et le reste de la conf Est. Derrière donc, on retrouvera les Sixers qui recommenceront à devenir une équipe de basket. Les Pacers feront une honnête saison dans leur coin sans que personne en parle. De même pour Toronto qui reviendra gentiment à la réalité après deux saisons sur un nuage. Il y aura un beau duel pour la huitième place entre les Wizards et les Hawks. Les sorciers de la capitale lanceront un mauvais sort aux pigeons d’Atlanta et gagneront leur ticket pour les playoffs. Derrière, c’est le désert de Gobi. Le Magic, les Hornets, les Pistons, les Knicks, les Bulls et les Cavaliers tenteront de progresser et de faire au mieux avec leur effectif limité. Seul rayon de soleil pour l’une de ces franchises : Charlotte aura le rookie de l’année en la personne de LaMelo Ball.
Allez, on revient dans le présent. J’espère que vous m’en voulez pas trop de vous avoir spoilé toute la saison.
Champion : Los Angeles Lakers
Finaliste : Brooklyn Nets
MVP des Finales : LeBron James
MVP : Damian Lillard
ROTY : LaMelo Ball
COTY : Erik Spoelstra
DPOY : Bam Adebayo
6MOTY : Dennis Schroder
MIP : Shai Gilgeous-Alexander
Elioth
Mesdames et messieurs, laissez entrer le M. Basketball de la Fine Equipe. Si vous souhaitez connaître avec exactitude tout ce qui va se passer cette saison en NBA, lisez ces quelques lignes. C’est avec excitation que cette nouvelle saison démarre, et il va s’en passer des choses chez nos amis américains.
Commençons par la conférence Est. Tout d’abord, l’ami Giannis et ses petits copains Bucks vont outrageusement dominer la saison régulière, permettant à Mike Budenholzer de décrocher un troisième titre de Coach of The Year amplement mérité. Mais pas de MVP pour le Greek Freak, et une nouvelle élimination moisie par le Heat en demi-finale de conférence. Miami qui va tranquillement terminer 4e de la conférence, avec un Jimmy Butler moins mordant, et malheureusement pour les Floridiens, une défaite en finale de conf face aux Celtics. Boston va réaliser une grande saison, porté par un collectif qui n’est pas loin d’atteindre sa plénitude. Mais il y a un homme qui est attendu de pied ferme à l’Est. Kevin Durant est de retour, et il est énervé. Aux côtés de Kyrie Irving, coaché par Steve Nash, excusez du peu, Durantula va activer le mode Super Saiyan, terminant meilleur marqueur de la saison et surtout MVP, rappelant à tout le monde que, même lorsqu’on pèse 57 kilos, on est capable de marcher sur ses adversaires. Derrière, on va assister à une bataille à 5. Les Raptors, malgré un effectif sur le papier moins impressionnant, vont tout de même pouvoir compter sur Calorie et consorts pour bien figurer. Atlanta va prendre la 6e place après leur intersaison de folie, apportant aux fans des Hawks un espoir qu’il n’avait, pour la majorité, jamais connu. Cela contraste avec les Sixers, seulement 7e. En même temps, cela fait facilement deux ans que tout le monde, hormis le front office de Philly, a remarqué que Simmons et Embiid sont incapables de jouer ensemble. Washington va terminer 8e devant les Pacers, mais ces derniers auront les honneurs des playoffs, après un choke monumental de Westbrook lors du play-in. Les fans des Wizards vont demander son trade en masse, déclarant qu’il n’y a qu’un seul joueur digne du numéro 4 dans la capitale, Marcin Gortat. Derrière, c’est la débandade. Le Magic de Fournier est incapable de progresser malgré une belle saison de notre Vavan national. Les Bulls sont moyens et LaVine ne fait plus d’efforts. Les Hornets surfent sur la hype LaMelo Ball, qui enchaîne les passes spectaculaires mais a oublié que le but du basket est de gagner. Les Cavs et les Pistons, en fait, tout le monde s’en tape. A noter tout de même la belle saison de Killian Hayes, MVP du Rising Stars Challenge. Enfin, les Knicks vont terminer avec le pire bilan de la ligue. Mais, en opposition avec les saisons précédentes, il va y avoir de l’espoir à New York. Obi Toppin va être élu Rookie de l’année après une saison où il a pris les commandes de l’attaque. Et, avec le pire bilan, les fans des Knicks vont longtemps penser pouvoir drafter en premier. Mais c’était sans compter sur ce diable de Sam Presti, qui en plus d’avoir 94 choix de draft lors des 6 prochaines saisons, va également avoir de la chatte à la loterie. Le Thunder va récupérer le premier choix au nez et à la barbe des Knicks, qui vont eux drafter en 5e.
A l’Ouest, la concurrence est extrêmement dense. Les Lakers, champions en titre, vont conserver leur trophée. En même temps, quand tu prolonges LeBron et AD, et que tu remplaces poste pour poste McGee par Gasol, Howard par Harrell, Danny Green par Wes Matthews et Rondo par Schroder, et bien tu continues de marcher sur la concu. Derrière, Denver, sans faire de bruit, va terminer 2e, grâce à un Jamal Murray sur la lancée de sa bulle, All-Star et MIP. Les Clippers vont terminer 3e, sans forcer (#LoadManagement), avant de complètement s’écrouler en playoffs, cette fois-ci au premier tour. En même temps, remplacer Doc Rivers par Tyronn Lue, c’est une idée stupide. Derrière, les Mavs de Doncic et de sa licorne vont finir quatrième, devant les Blazers, bien plus en jambe que la saison dernière. Ces deux équipes vont d’ailleurs nous offrir la plus belle série de playoffs de la saison, en 7 matches, et dont je ne vais pas vous spoiler l’issue, en grand gentleman. Le Jazz, bourreau des Clippers (Jordan Clarkson meilleur sixième homme), et les Warriors, toujours vivants (rassurez-vous), suivent. La bataille va être acharnée entre 5 équipes pour la dernière place en playoffs. Elle va revenir aux Suns, grâce au meilleur backcourt de la ligue en l’absence des Splash Brothers, Chris Paul-Devin Booker. Les Rockets vont donc échouer à la 9e place. James Harden ne sera que l’ombre de lui-même cette saison, avec toujours plus d’iso, de tirs faussement contestés et d’absence de défense. Il va être au prime de son embonpoint, et il est difficile de marquer lorsqu’on est plus large que haut. Le barbu va même être responsable de la défaite de Houston lors du play-in, puisqu’il va tout simplement manquer le match, et sera photographié complètement saoul dans un strip-club au beau milieu du désert de l’Arizona, un gros sachet de Doritos dans une main et bouteille de Grey Goose dans l’autre. Derrière, les Pelicans et les Grizzlies vont continuer de progresser, mais vont se heurter à la concurrence féroce. Les Wolves vont également décevoir, et Karl-Anthony Towns va de nouveau clasher Joel Embiid sur son incapaxité à gagner en playoffs sans lui-même s’y qualifier. RAS derrière, les Spurs sont chiants à voir jouer, le Thunder ne peut pas faire jouer des tours de draft en poste 5, et les Kings, en fait, on avait oublié qu’ils étaient là.
Une belle saison donc se profile en NBA. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations, du genre si vous voulez gagner vos paris, je serais heureux de vous conseiller. Toutes ces prédictions ont tout de même une faille. Si à l’avenir une équipe recrute le meilleur free agent disponible, cette dernière serait assurée d’une qualification en finale de conférence, à minima. Quand je dis « le meilleur free agent », je parle évidemment de M. Ersan Ilyasova, mais ça vous l’aviez bien compris.
Champion : Los Angeles Lakers
Finaliste : Boston Celtics
MVP des Finales : Anthony Davis
MVP : Kevin Durant
ROTY : Obi Toppin
COTY : Mike Budenholzer
DPOY : Anthony Davis
6MOTY : Jordan Clarkson
MIP : Jamal Murray
Bastien
Bastien a également fait ses pronos, mais ne s'abaisse pas à se prendre pour une voyante.
Champion : Los Angeles Lakers
Finaliste : Boston Celtics
MVP des Finales : Anthony Davis
MVP : Luka Doncic
ROTY : Killian Hayes
COTY : Frank Vogel
DPOY : Anthony Davis
6MOTY : Montrezl Harrell
MIP : Shai Gilgeous-Alexander
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