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Pourquoi il faut absolument regarder «Sunderland’Til I Die »?

Certains d'entre vous auront reconnu ce titre. Il s’agit de la série documentaire qui évoque le club de Sunderland, en Angleterre, réalisée et diffusée par Netflix. On ne quitte pas le monde du sport, on le voit juste d’une différente façon.

Netflix se diversifie et propose de plus en plus de séries documentaires sur les différents clubs ou sports. Ici, la plateforme nous propose de nous plonger en plein Nord-Est de l’Angleterre, dans une région pauvre où le football est religion. Le club du coin ? Le mythique Sunderland. Impossible de ne pas connaître ce club légendaire qui existe depuis 1879. Au delà du club, ce sont ses supporters qui font sa renommée. Plongée dans le monde incroyable et impitoyable qu’est le football à Sunderland.


Une saison 2 encore plus passionnante


Netflix avait laissé les fans de la série sur une relégation. Sunderland est en League One. La 3e division anglaise. Difficile d’y croire lorsque l’on sait que le club a déjà été titré 6 fois champions du Royaume. Pourtant la réalité est celle-ci. Le géant américain revient avec une saison 2 des plus incroyables. Entre passion, cruauté, extase, réalité du terrain et financière, la série transmet toutes les émotions du football. Une ode au football. Que réclame le peuple? Avec l’arrivée du nouveau propriétaire Stewart Donald, c’est toute une ville qui reprend espoir. Cette seconde cuvée est aussi passionnante que la première, voire plus. Sans doute la meilleure façon de filmer le football. Il est vrai qu’être dans les coulisses d’un club professionnel tous les jours fait prendre conscience du réel engouement qu’il suscite, mais aussi des éléments pas toujours visibles pour le fan de foot lambda. La série de Netflix est la véritable définition de l’impact du football dans la vie de ses fans et de l’amour que peuvent avoir des supporters pour leur club quoi qu’il arrive. Rien n’est caché au spectateur. Les directives des nouveaux dirigeants pour révolutionner le club, les hauts et les bas de l’équipe, l’état d’esprit des joueurs au fil de la saison mais aussi les coulisses des négociations de contrats sans oublier les derniers moments du mercato qui sont souvent bouillants outre-Manche. L’impression d’être le propriétaire du club, c’est cela le plus fabuleux. Le temps de la renaissance est venue pour les plus loyaux supporters du pays qui mettent tout leur argent dans ce club et c’est ce qui donne à Sunderland son authenticité.


Des personnages qu’on apprend à aimer.. Ou détester


La série-documentaire met également l’accent sur les personnes qui existent grâce et autour de l’institution. Dans la première saison, on avait adoré aimé Peter Farrer, abonné du Stadium of Light, au même titre qu’Andrew Camiss ou encore Joyce Rome, une cuisinière présente au sein du club depuis de très longues années. Cette année, de nouvelles têtes font leur apparition. Bien sûr le nouveau propriétaire Stewart Donald est l’une d’entre elles. La passion qui l’anime, qui le pousse à aller dans les parcages visiteurs avec ses fils lors des déplacements de Sunderland ainsi que son dévouement «Ce club de foot finira par me tuer», montre qu’il est à l’opposé des anciens dirigeants qui étaient détestés par les fans du club. Good job Stewart ! Dans l’organigramme, ce n’est pas le seul changement. Charlie Methven est arrivé avec le nouveau boss des Black Cats. Directeur, son omniprésence en ferait presque la star de la série. Il n’a qu’un seul but : remettre de l’ordre dans tout ce «merdier absolu» et reconstruire le club à tout prix. On l’aime ou on ne l’aime pas mais ce monsieur n’a pas sa langue dans sa poche. Côté terrain, Netflix a fait la part belle à Luke O’Nien, jeune recrue qui a du mal à s’imposer avant de devenir l’un des chouchous du Stadium Of Light. Ses larmes sur la pelouse de Wembley le rendent terriblement humain. Et puis comment oublier Nick Barnes. Son nom ne doit rien dire à la plupart des spectateurs de la série mais sa voix est inoubliable. Il est le commentateur de la BBC et suit l’équipe de Sunderland chaque week-end. Un peu, voire beaucoup supporter de cette équipe, ces envolées lyriques restent comme une signature de la série selon moi. Le Grégoire Margotton du Nord Est de l’Angleterre.


Du Stadium of Light à Wembley, émotions incroyables


La série «Sunderland : envers et contre tous » en français, réserve son lot de surprises dans ce mythique stade du nord de l’Angleterre. Stade pourtant vieillissant. Avec l’arrivée des nouveaux dirigeants, de l’envie de retrouver l’âme du club ainsi que de son lien indéfectible avec ses fans, ceux-ci sont invités à venir posés eux-mêmes les nouveaux sièges du stade. Un rouge flamboyant, signe du renouveau. Il est temps que Sunderland renaisse et ouvre un nouveau chapitre de son histoire ! C’est vrai que 12 mois sans gagner à la maison ça ressemble un peu à l’éternité (sauf quand vous êtes fans du TFC et que vous avez cette habitude). Après les déboires de la saison passée, les spectateurs du Stadium Of Light sont prêts à encourager les leurs afin d’arriver à l’objectif ultime : la remontée. Pour cela les Black Cats doivent terminer dans les 2 premiers du championnat ou passer par d’éventuels barrages. Vous vous doutez bien qu’ils vont se compliquer la tâche à cause d’un impressionnant nombre de matchs nuls ou de Josh Maja qui est parti de son club formateur alors qu’il avait inscrit 15 buts pour aller à Bordeaux (immense choix de carrière). Après un excellent parcours en coupe qui les a vu s’incliner au tir au but en finale à Wembley, Sunderland doit passer par les barrages. Sans trop vouloir spoiler, mes poils se sont hérissés quand Chris Maguire a inscrit le but qui qualifie son équipe pour Wembley. Les supporters seront aussi présents que lors de la finale de la coupe. Malheureusement leurs efforts ne seront pas récompensés. Face à l’ennemi Charlton, la 94e minute de jeu fut fatale pour le peuple de Sunderland. Peuple qui ne demandait qu’à faire la fête et savourer. Les images de ce père, Andrew Camiss, qui ordonne presque à son fils de 12 ans, en pleure, d’applaudir ses joueurs montrent la loyauté de ses fans. Sunderland jusqu’à la mort. La série est une masterclass, et véritable message pour ceux qui pensent que le football se définit à 11 hommes qui courent derrière un ballon.


La série de Netflix est la véritable définition de l’impact du football dans la vie de ses fans et de l’amour que peuvent avoir des supporters pour leur club quoi qu’il arrive. La saison 2 est sortie, le confinement est toujours d’actualité, 0 excuse ! Stay at home and watch «Sunderland Til’I Die» !


Lemaire Yohan


 
 
 

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