top of page

NBA : Les tops/flops de la rédac' épisode 2

Dernière mise à jour : 15 avr. 2020

La saison NBA n’a toujours pas repris et nous sommes toujours confinés. Bref, la situation n’a pas changé. Pour cela, nous vous avons concocté l’épisode 2 des choses que l’on a bien aimé et d’autres un peu moins. Même recette que la semaine dernière avec 1 top et 1 flop pour chacun. Here we go !


Yohan


TOP : Les Toronto Raptors


Les lendemains de titre sont souvent difficiles à digérer. Celui de Toronto, lorsque l’on a vu Kawhi partir en direction de la californie, s’annonçait comme un de ceux-là. Malgré ça, les Raptors pointent à la deuxième place de l’Est, derrière les intouchables Bucks avec un excellent bilan de 46V et 18D. Pourtant, la franchise n’a pas été aidée, avec seulement 2 joueurs de l’effectif que sont Davis et Anunoby à avoir disputé plus de 60 matchs cette saison. Mais cette équipe-là ne cesse de se réinventer. La team de Nick Nurse s’appuie sur une défense de fer, (la meilleure de la ligue avec 106,5 pts encaissés de moyenne). Alternant défenses de zone et individuelle, il est toujours difficile de cartonner face aux Raptors. Et puis certaines individualités brillent dans ce collectif. C’est le cas de Pascal Siakam. Sur la lancée de la saison dernière, au cours de laquelle, il avait été élu ROY (Rookie of the year), Spicy-P porte son équipe et ses statistiques le prouvent. Plus de 23 points de moyenne auxquels il faut ajouter 7 rebonds et 3 passes. Le All-Star de Toronto démontre qu’il est le nouveau franchise player de cette équipe. Autour de lui, ce n’est pas un joueur qui brille mais bien le collectif. Ainsi au coté de Siakam, 5 joueurs culminent à plus de 10 points de moyenne, preuve que le danger vient de partout. Mais ce qui fait véritablement la force de cette équipe, c’est son état d’esprit. Cette capacité à ne jamais rien lâcher comme ce match face à Dallas. Un come-back alors qu’ils étaient menés de 30 points. Le 3e plus gros jamais réalisé dans l’histoire de la NBA. Si la saison venait à reprendre, attention aux Raptors, à l’Est, qui pourraient bien venir jouer les troubles fêtes.


FLOP : Bradley Beal pas All-Star


C'est la décision des coachs qui a fait couler beaucoup d'encre dans le monde du ballon orange pour le week-end du All-Star game. Il y en a tous les ans et cette fois-ci, c’est Bradley Beal qui n’a pas été sélectionné. Pour le meneur des Wizards, c’est une grande déception. Et pour beaucoup de monde, un certain choc. Sa saison est stratosphérique statistiquement parlant, et dans l’impact qu’il a dans son équipe. Apparement pas assez pour convaincre les coachs de le prendre sur le banc de la conférence Est. Deuxième meilleur marqueur de la ligue derrière James Harden, avec plus de 30 points de moyenne, auxquels il faut rajouter 6 passes et 4 rebonds, sa non-sélection a choqué beaucoup de monde dont moi-même. Avec l’apport qu’il a du côté de la capitale où il porte son équipe à la 9e place sans son meneur John Wall, la performance est remarquable. Le joueur réagira le lendemain et dira : “C’est irrespectueux” tout en claquant un petit 34-9-9 des familles. La meilleure des réponses. Certes, le All-Star game n’est pas le match d’une vie, mais être All-Star est une reconnaissance auquel n’a pas pu goûter Beal cette année, devenant le premier joueur à plus de 28 points de moyenne à ne pas être sélectionné pour le match des étoiles. Nul doute qu’un jour le meneur de Washington aura le droit à cette récompense.


MARCO


TOP : Le maillot de Tony Parker retiré par les Spurs


Quand on est français, il est compliqué de ne pas reconnaître la cérémonie du maillot retiré de Tony Parker par les Spurs, comme l’un des meilleurs moments de cette saison. Le plus grand basketteur français all time est enfin reconnu au panthéon du basket à San Antonio. Le 11 novembre 2019, le maillot TP9 s’est élevé au sommet de l’AT&T Center, pour toujours, aux côtés d’autres légendes de la franchise et du basket en général comme Tim Duncan, David Robinson, ou encore Manu Ginobili. Il ne doit pas se sentir petit à côté de ces grands noms. Avec 5 finales NBA, 4 titres, un titre de MVP des finales, et 17 ans sous le même maillot, il est le plus grand meneur de l’histoire de la franchise texane. Si sa dernière saison professionnelle à Charlotte fait un peu tâche dans son parcours, c’est bien son aventure aux Spurs qui est récompensée ce soir de novembre. Cette soirée avait pourtant mal débuté, avec une défaite contre Memphis. Mais c’est finalement dans une cérémonie pleine d’émotions, que l’AT&T Center honore la carrière de l’ambassadeur du basket français outre-Atlantique. Gregg Popovich, Manu Ginobili, Tim Duncan, David Robinson, RC Buford, Boris Diaw, Bruce Bowen, Sean Elliott et Chip Engelland étaient réunis au milieu du parquet pour raconter des anecdotes aussi bien sur le ton de l’humour, que pleines d’émotions. Tony, accompagné de sa femme et ses enfants, prendra le micro pour un dernier discours en face de son public, dans son arène qui lui a apporté tant de bonheur et de gloire. C'est après avoir remercié tous les coéquipiers et le staff qui, ont partagé un jour sa carrière, et après avoir demandé une dernière fois un “Go Spurs Go !” du public, que le grand moment arrive. Le maillot est révélé en haut du stade. Un sentiment de fierté est lisible sur le visage de celui qui a porté le basketball français sur ses épaules pendant plus de 15 ans. Ce n’est qu’une étape avant l’intronisation ultime au Hall of Fame de la NBA, mais c’est déjà un échelon immense de franchi pour un joueur non-américain. En clair, l’avènement d’un des plus grands sportifs français est évidemment un top de cette saison NBA. Simplement, merci Tony Parker.


FLOP : Blake Griffin


Le meilleur de la carrière de Blake Griffin semble être loin de lui à présent. Seulement 18 matchs cette saison pour l’ancien ailier fort des Clippers. Tourmenté par son genou gauche depuis près d’un an, il peine à retrouver le rythme. Et les Pistons en sont les premiers impactés. Une 13ème place de la conférence Est, seulement 20 victoires. Le projet de Détroit basé il y a un an et demi sur l’association entre Blake Griffin et Andre Drummond, est d’ores et déjà un échec cuisant. L’histoire commençait pourtant si bien. Blake Griffin réalisait sa meilleure saison sur le plan des stats personnelles. A cela, on ajoutait un 8ème place qui permettait d’accrocher les Pistons aux playoffs. Mais cette blessure dont Blake Griffin n’arrive pas à se remettre pourrait le diriger vers une fin de carrière plus imminente que prévue. Il est piégé dans un projet qui ne tient pas la route, avec encore deux ans de contrat pour les Pistons. Lui qui a débarqué dans la ville reine du sport dans le Michigan dans l’idée de développer un projet ambitieux dans lequel il serait un élément clé. Détroit n’a pas l’air de pouvoir lui offrir ce dont il souhaite, et lui, apporter aux Pistons ce qu’ils recherchent. Sa saison ne pouvait qu’être alléchante, au vu de ses dernières statistiques. Mais son genou le handicape réellement, il passe de 24 points par match à 15 points. Aussi, on note deux rebonds, et deux passes en moins que la saison dernière, et il réalise aujourd’hui une saison d’un “bon joueur”. Mais ce qui est attendu pour quelqu’un comme Blake Griffin, c’est de réaliser quelque chose de digne des meilleurs ailiers forts de la ligue. Il n’est pas reconnu pour sa défense, cependant, son jeu offensif l’a conduit au rang de star du basket. Mais il se pourrait bien que l’on ne voit plus jamais Griffin avec son niveau d’antan. L’avenir ne devrait pas être radieux pour l’homme au numéro 23. La perte de son partenaire, Andre Drummond, parti lors d’un trade invraisemblable, ne l’aidera pas à rebondir positivement la saison prochaine. Si la fin de Drummond à Détroit est décevante, la saison et la condition de Blake Griffin sont les plus grosses déceptions de la franchise du Michigan.


HUGO


TOP : Le Miami Heat


On avait quitté les Floridiens la saison passée à une frustrante neuvième place (la place du couillon), empêchant les hommes de Poelstra de participer aux playoffs. Mais la chaleur fut vite de retour à South Beach, la conséquence d’un été parfaitement géré par le management. Bonjour Jimmy Butler et bon vent Hassan Whiteside. Et voilà que le Heat réalise un début de saison tonitruant. Remportant 24 de leurs 32 premiers matchs, la bande à Jimmy B est juste injouable à la maison. Solide en défense et redoutable en attaque, la franchise floridienne a su faire preuve de sang-froid dans les moments chauds (coucou Trae Young). Dans la bonne saison du Heat, il faut également donner du crédit à son coach, Erik Poelstra. Il a intégré à merveille Jimmy Buckets, à tel point que ce dernier donne la sensation d’être là depuis toujours. Il a apporté son expérience, son leadership, son talent et son agressivité des deux côtés du terrain. Débarrassé du boulet Whiteside, Bam Adebayo a continué de progresser pour devenir un véritable pilier de l'équipe. N’ayant pas froid aux yeux, le tacticien de Miami n’a pas hésité à donner leurs chances aux jeunes. Goran Dragić est installé en tant que 6ème homme pour laisser la place à Kendrick Nunn. Tyler Herro et Duncan Robinson se sont développés et ont montré qu’ils ont leur place dans la Grande Ligue. En symbole du collectif, au moins un joueur a été sélectionné dans une catégorie du All-Star Weekend. Butler et Adebayo ont joué le match des étoiles, ce dernier remportant au passage le Skills Challenge. Robinson a participé au concours à 3 points, Nunn et Herro ont été de la partie du Rising Stars Challenge, et enfin Derrick Jones Jr a remporté le Slam Dunk Contest (merci D-Wade). Par ailleurs, la franchise s’est renforcée à la trade deadline. L’expérimenté, et bagué avec les Warriors, Andre Iguodala est venu poser ses valises, accompagné de Jae Crowder et Solomon Hill. Malgré un mois de février compliqué, le Heat pointe à une surprenante 4ème place à l’Est pour un bilan de 41 victoires et 24 défaites. Cerise sur le gâteau, le retrait au plafond de la AAA du maillot de la légende Dwyane Wade. Mais ce dernier peut dormir sur ses deux oreilles, le Heat semble avoir trouvé sa relève et les jours à venir s’annoncent radieux. PS : les maillots Vice City ont trop de flow.


FLOP : Les Portland Trail Blazers


On avait quitté Portland sur une saison 2018-2019 magnifique. Auteurs de playoffs remarquables (coucou PG13), les Blazers s’étaient finalement inclinés face aux Warriors en finales de conférence après avoir sorti les Nuggets au terme d’un match 7 irrespirable. En préambule de cette saison, il était donc logique d’attendre la franchise de l’Oregon dans le gratin de l’Ouest. Mais la magie des playoffs a semblé ne plus opérer. Le bilan : 29 victoires pour 37 défaites. Loins d’être à l’équilibre, les Blazers peuvent toujours espérer une place en playoffs (si la saison vient à reprendre) mais le constat est indéniable : cette saison est ultra décevante. La faute à de nombreuses blessures, certes, mais pas que. La défense, secteur dans lequel la bande à Lillard n’excellait pas auparavant déjà, a pris l’eau soir après soir. Et on pouvait s’y attendre. Avec le choix du management de remplacer Zach Collins par Carmelo Anthony, l’équipe a gagné en attaque ce qu’elle a perdu en protection de cercle. Sans l’apport précieux de Hassan Whiteside (ça n’en fait pas le meilleur défenseur non plus) au poste de pivot, les Blazers auraient certainement terminé la régulière avec la pire défense de la ligue. On peut tout de même retenir des choses positives sur le plan individuel. Si le mois de février s’est avéré compliqué pour le Heat, il a été le témoin d’une pyromanie sans égale. Damian Lillard est passé en mode super saiyan et a enchaîné six matchs à une moyenne de 48 points à 57% du parking avec comme point d’orgue un récital à 60 points à 19/33 au tir. Une performance qui au le mérite de remettre les pendules à l’heure et d’espérer accrocher une huitième place. Melo a également démontré qu’il avait encore sa place dans une équipe NBA et que la Chine n’était pas à l’ordre du jour. En résumé, une saison à oublier. Mon petit doigt me dit que les fans des Blazers ne font pas le forcing pour une reprise de la saison…

Comentários


bottom of page