top of page

NBA : Le 5 de la conférence Ouest


Après vous avoir dévoilé le 5 de l’année de la conférence Est, votre Fine Équipe vous fait part de son 5 de l’exercice, actuellement suspendue, de la meilleure des conférence, j’ai nommé la conférence Ouest. Beaucoup de monde mais peu de place, qui seront les joueurs mis à l’honneur?


Yohan


Meneur : Luka Doncic


Comment qualifier la saison du sophomore de Dallas ? Oh wait ! Il est passé du titre de Rookie Of the Year (ROY pour les intimes) à candidat au titre de MVP. Alors oui, Luka ne sera pas MVP de cette exercice 2019-2020. D’abord y’en aura-t-il un ? Plus sérieusement, cette seconde année au sein de la Grande Ligue aura permis d’observer toute l’étendue du talent de l’ancien madrilène. On avait aperçu les prémices, celles-ci se sont vite dissipées pour laisser place à la confirmation. Un talent brut qui compte bien régner sur la NBA pendant de nombreuses années. Le talent, associé à l’expérience que va lui offrir ces futures années, annonce un futur radieux à la franchise du Texas. Surtout lorsque l’on s’imagine son duo avec Kristaps Porzingis. Retour au présent. Avant d’imaginer ce que pourrait donner ce jeune homme dans les années à venir, profitons de ce qu’il nous offre actuellement. Luka est à la mène de la 3e meilleur attaque de la ligue cette saison. Passe, step-back, handle, tout est merveilleux chez ce joueur que l’on pourrait considérer comme l’un des plus beaux à contempler sur le parquet. A seulement 21 ans. Fou. Vous savez ce qui est fou également ? Ce sont ses statistiques. 28 points à 46% au tir, 9,3 passes et 8,7 rebonds. Le mec tourne presque en triple-double sur une saison. Egalement 4e meilleur passeur de la Ligue. Je ne sais pas si on se rend compte de l’ampleur du phénomène. Ce qui est sûr, c’est que Luka est bien parti pour régner sur la ligue pendant une bonne dizaine de saisons. C’est nos yeux qui le remercient.


Arrière : Russell Westbrook


Oui, je ne mets pas James Harden dans mon 5. C’est peut-être un scandale pour certains (sorry Hugo) mais c’est mon choix. Le barbu est un merveilleux joueur mais je trouve le travail de Westbrook, cette année, plus abouti. Pourtant, c’était mal parti pour l’ancien d’OKC. Les deux premiers mois d’adaptation dans le Texas ont été réellement très compliqués. Son entente avec Harden a vite été mise au premier plan. Les deux hommes ne s'entendent pas. Que nenni. Sauf que l’équipe semblait mieux marcher sans Russ qui collectionnait les mauvais choix offensifs. Alors Harden s’est occupé de tout. Puis 2020 est arrivé. Et bonjour les dégâts. Les mois de janvier et février sont juste monstrueux. Je pense même que le mot est faible tant les stats me laissent perplexes. Durant le mois de janvier, Brodie a sorti des moyennes de 32,5 points, 8,3 rebonds, 8,2 passes décisives et 2,1 interceptions à 52,2% de réussite au tir. Il n’a pas fait mieux en février. Ce n’est pas possible ? Si si. Encore mieux au niveau du scoring : 33,4 points à quasiment 55% au tir, avec 7,3 rebonds et 6 caviars par rencontre. L’ancien MVP choisit mieux ses tirs. Il a arrêté de balancer briques sur briques à 3 points pour mieux tirer à mi-distance ou pour attaquer le cercle. Sans pivot et dans le basket ultra small-ball de D’Antoni, la raquette est plus délaissée et Brodie s’y engouffre pour faire des ravages. Depuis 2020, Russ est tout simplement inarrêtable et j’aurais beaucoup aimé voir son duo avec James pendant ces playoffs.


Ailier : Lebron James


Qui d’autre que le roi pour occuper ce poste de numéro 3 dans mon équipe ? Personne, nobody, nadie. Dans toutes les langues c'est lui le boss. La couronne est toujours sur sa tête et il ne semble pas disposer à la laisser pour l’instant. Après une première année compliquée dans la cité des anges, Lebron a vu un certain Anthony Davis arriver en ville (à toute AD). Pas mal comme coéquipier non ? Ce duo a fait des dégâts. Avec ces candidats MVP, les Lakers sont la meilleure équipe de l’Ouest sur ces 60 premiers matchs. Surtout la franchise était assurée de disputer les playoffs, une première depuis 7 ans. Et monsieur James alors ? Presque 26 points, 8 rebonds ainsi que 10 passes et demi de moyenne. Il est d’ailleurs le meilleur passeur de la Ligue, distribuant caviars sur caviars pour des coéquipiers qui brillent grâce à lui. A 35 ans messieurs dames. Toujours aussi fort, il a montré qu’il était toujours capable d’être le patron comme il l’a montré le 7 mars dernier avec ses 37 points face au Bucks. Après la mort de Kobe, qui l’a beaucoup affecté, Lebron était clairement parti en mission. Très déçu par l’arrêt de la saison, nul doute que le King reviendra encore plus fort. On ne lui parle pas d’âge à lui non plus.


Ailier fort : Anthony Davis


Une évidence. Voici comment qualifier mon choix. Personne, cette année, n’a été capable d’atteindre le niveau d’Anthony Davis. Il faut dire que l’ancien de la Nouvelle-Orléans a placé la barre très haute. Beaucoup trop pour les autres joueurs. Malgré qu’il soit probable tous les soirs et qu’il fasse craindre le pire à ceux qui le choisissent en pick TTFL (RIP petit ange parti trop tôt), il impose sa loi dans les raquettes de toute la Ligue. Avec plus de 26 points, quasiment 10 rebonds, 3 passes et plus de 2 blocs par rencontre, ses statistiques sont à peu près les mêmes que l’année dernière. Cependant son apport dans le jeu et la menace qu’il représente le font craindre. A mon avis, il n’est pas loin du titre de DPOY puisqu’il dirige la 3e défense de la Ligue mais ça, c’est un autre débat. Son arrivée aux Lakers coïncide avec la nouvelle dimension prise par la franchise. AD forme un merveilleux duo avec Lebron et leur complicité s’est ressentie sur le terrain. Cette année, The Brow aura été consistant des deux côtés du terrain. Aussi difficile d’attaquer sur lui que de le défendre au poste bas où il est, peut-être, le meilleur joueur avec ses longues tentacules. Auteur de cartons, AD était, au même titre que Lebron, dans la course au MVP. Une sacrée performance.


Pivot : Nikola Jokic


Le serbe a une nouvelle fois montré l’étendue de son talent pendant les quelques 60 matchs de la saison. Enfin pas tous les 60 matchs. Après un début difficile où il est apparu en méforme physique et emprunté mentalement, le Joker a passé la seconde. Dans une conférence Ouest toujours plus disputée où les contenders ne manquent pas, le Big Men de Denver a porté son équipe à une actuelle 3e place. Devant des équipes comme le Jazz ou les Rockets. Même si les Nuggets sont maintenant une équipe confirmée à l’Ouest, c’est toujours une performance de devancer ces franchises. Nikola Jokic n’y est pas pour rien. Le franchise player, bien qu’ayant effectué un premier mois qu’on oubliera vite, s’est vite ressaisi pour retrouver son rythme de croisière qui avait fait de lui le numéro 4 dans la course au MVP l’année dernière. Alors oui, le Joker semble choisir ses matchs et cela peut sembler agaçant mais lorsque le bonhomme est au sommet de sa forme, ça peut piquer. Sa performance en 31-20-10 face au Jazz l’atteste. Les Hawks ont également subi les foudres du pivot des Nuggets. 47 points et un career-high. Avec sa merveilleuse main droite et son sens du jeu, Jokic a une nouvelle fois réalisé une magnifique saison en dépit de ses quelques trous d’air. Avec 20 points, 10 passes et 7 rebonds de moyenne ainsi qu’une nouvelle sélection au All-Star Game, le Joker s’affirme comme l’un des joueurs les plus talentueux de la Ligue au sein de l’une des meilleures équipes.


6ème Homme : Dennis Schröder


L’allemand possède un nom aussi dur à écrire qu’il est insaisissable sur le parquet en sortie de banc. Dennis est mon 6e homme de la conférence Ouest , faisant tomber de son piédestal Lou Williams, l’habitué du poste. Si cette saison aura été aussi réussie dans l’Oklahoma, elle le doit également à son 6e homme. Bien sûr, Chris Paul a récité son basket à la perfection, surtout dans les moments chauds. Bien sûr, Shai Gilgeous-Alexander s’est révélé comme une véritable pépite. Mais Schröder est une pièce du puzzle que l’on ne peut pas négliger tant son apport en sortie de banc est importante. Avec ses 20 points de moyenne à 45% au tir, il supplée à la perfection Chris Paul lorsque celui-ci vient se reposer. Elu joueur de la semaine en décembre , il prend un malin plaisir à enfoncer l’adversaire lorsque celui-ci effectue sa rotation. Son duo avec CP3 et Shai est l’une des belles story de cette année et j’en redemande.



Coach : Rick Carlisle


J’ai longtemps hésité entre le coach des Mavericks et Franck Vogel à la tête des Lakers. J’ai cependant choisi Rick Carlisle. Il est mon coach de l’année dans cette conférence Ouest . Je ne dis pas qu’il a fait un meilleur travail que le coach de Los Angeles mais son boulot mérite d’être mis en avant. Tout d’abord, les deux coachs ne jouissent pas du même matériel. AD et Lebron c’est plus fort que Luka et Kristaps même si ces deux-là sont des stars en puissance. Sinon du côté du Texas ça donne quoi ? 3e meilleure attaque de la ligue avec le meilleur rating offensif. Carlisle a su utiliser son joyau du mieux qu’il le pouvait tout en intégrant à la perfection l’ancien des Knicks, Porzingis. A côté d’eux, les Seth Curry, Finney-Smith, Tim Hardaway ou encore Dwight Powell donnent le meilleur d’eux-même. Certes, de l’autre côté du parquet, ça fonctionne moins bien mais c’est compensé par le talent offensif. En poste depuis 2008 à Dallas, son expérience est un véritable atout. Il a mené cette jeune équipe à un bilan positif en 40-27, à seulement une victoire de la 4e place. Cette équipe est très agréable à voir jouer et ça, personne ne l’avait vu venir. What a surprise !


Hugo


Meneur : Luka Doncic


Tout va très vite, trop vite pour Luka Doncic. En seulement 2 saisons, il s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs à son poste. En l’absence de Stephen Curry et malgré la saison de mammouth de Russell Westbrook, le prodige slovène est le meilleur meneur de la conférence Ouest cette saison selon moi. Le natif de Ljubljana a signé un exercice 2019-2020 remarquable. En tournant à 28 points, 9 rebonds et 8 passes de moyenne, il est le véritable chef d’orchestre de son équipe. Il a dirigé d’une main de maître, non pas la meilleure attaque de la NBA cette saison, mais de tous les temps. Il a fait des Mavs une machine à scorer inarrêtable qui écrase tout sur son passage. Sa maturité à un si jeune âge (il a soufflé ses 21 bougies au cours de la saison) impressionne et force le respect. Précoce, il est dans la course au titre de MVP alors qu’il n’est qu’un sophomore. Mais au-delà des stats, regarder le meneur de Dallas évoluer sur les parquets est un pur plaisir pour les mirettes. Il donne la sensation que tout se déroule au ralenti et a un contrôle total sur le jeu. Adulé par tous, il a été choisi comme titulaire pour le All-Star Game. Véritable chouchou du public, il était même en tête des votes lors des premiers résultats. En menant Dallas à la 7ème place, avec un bilan à seulement une victoire de la 4ème place dans une conf’ Ouest ultra relevée, Luka Doncic a prouvé qu’il avait la carrure d’un leader. Et dire qu’on n’est qu’au début de sa carrière…


Arrière : James Harden


Oui, James Harden est l’arrière de mon 5 de l’Ouest. Qu’on l’aime (ou pas), force est de constater qu’il est beaucoup trop dominant. Ne pas le mentionner serait un blasphème (hein Yohan). La barbe des Rockets a (encore) signé une saison de malade mentale. Mouillez-vous la nuque et prenez une grande inspiration. 34 points, 6 rebonds et 7 passes de moyenne. Il a rendu l’incroyable banal. Une simple machine à stats diront certains. C’est un autre débat, mais toujours est-il que ses Fusées sont sixièmes à l’Ouest. L’arrière des Rockets a éclaboussé la ligue de son talent. Terminant l’exercice en tête du classement des scoreurs, et de loin, il a affolé les compteurs. Et si quelques uns s’amusent à dire qu’il est trop personnel et ne fait pas de passes (coucou Giannis), il tourne tout de même à 7 passes décisives par soir. Voilà qui peut faire fermer quelques bouches. 5 matchs à plus de 50 points, 9 au-dessus de la barre des 40. La production offensive de The Beard est juste hallucinante. Mission impossible pour l’arrêter. Step back à 3 points, pénétration, passe pour le copain libre dans le corner, alley-oop avec le pivot, Harden aura tout fait. Si ses haters lui reprochent d’être ennuyeux à voir jouer, ce qu’on peut comprendre, il demeure l’attaquant le plus impressionnant que la NBA ait vu évoluer. De plus, il est aussi le 7ème meilleur intercepteur cette saison, devant des mecs référencés comme Jimmy Butler. Une stat qui peut modifier le regard que l’on porte sur sa capacité à défendre. De là à dire que c’est un excellent, il y a un pas que je ne franchirai pas. Chose nouvelle, dans la deuxième partie de saison, il a également su se mettre en retrait (tout est relatif quand on parle d’Harden) pour laisser la lumière à Russell Westbrook. La preuve qu’il est capable de donner les clefs des Fusées à RussWest. Peut-être même que leur association peut mener les Rockets jusqu’au titre. Qui sait ?


Ailier : Lebron James


Le roi est mort. Vive le roi. Rembobinez car le King n’est pas prêt de céder son trône. Il semble qu’on avait oublié que Lebron James est toujours le boss de la ligue (désolé Giannis, il faudra attendre encore un peu pour la couronne). Une saison passée quelque peu ratée, la faute avant tout à une blessure lors du match de Noël, pouvait présager du début de la fin pour LBJ. Que nenni. L’ailier des Lakers a tenu à faire oublier ce faux pas. Et on peut dire qu’il n’a pas fait semblant. 25 points, quasi 8 rebonds et surtout plus de 10 passes de moyenne. Tout simplement le meilleur passeur de la ligue. Dans le rôle de point forward des Lakers, il a animé l’attaque de L.A en distribuant les offrandes. Lakers, qui d’ailleurs, retrouvent le sommet de la conférence Ouest et les playoffs par la même occasion. C’est-à-dire qu’un an sans post-season pour Lebron c’est long, alors hors de question qu’il n’y en ait deux. The Chosen One a remis les pendules à l’heure. Accompagné par Anthony Davis (on y reviendra), il a fait des Angelinos un candidat sérieux au titre. Plus fort encore, James a montré qu’il pouvait se réinventer. Certains soirs, il s’est mué en Stephen Curry. Et vas-y que je te plante des 3 depuis le logo. Sa saison, et celle des Lakers, a pris un tournant particulier à l’annonce de la mort de Kobe Bryant. Lebron James était parti en mission pour ramener le trophée Larry O’Brien au Staples Center. Dommage que le pangolin soit si comestible.


Ailier fort : Anthony Davis


Anthony Davis a débarqué à Los Angeles cette saison et il n’est pas arrivé sur la pointe des pieds. Ses valises à peine posées, il s’est tout de suite avéré “valuable” au sein du collectif angelino. Avec plus de 26 points et presque 10 rebonds de moyenne, ajoutés à ses 2,5 contres et 1,5 interceptions par match, il est le leader dans tous les compartiments du jeu des Lakers (hormis les passes, évidemment). Si on a tant chanté les louanges de Lebron juste au-dessus, il revient également de rendre à César ce qui est à César. Ou plutôt, dans ca cas, ce qui est à AD. Il est le patron de la 3ème meilleure défense de la ligue. Les Poupre et Or ont fait de la défense leur marque de fabrique cette saison et Unibrow a barré l’accès au cercle comme il se doit. Capable de défendre le cercle comme de swish sur les écrans pour défendre les extérieurs adverses, la polyvalence d’AD est épatante. Il est ainsi un candidat très sérieux au trophée de DPOY, si ce n’est le favori. Un calvaire d’attaquer sur le numéro 3 des Lakers donc. Encore plus difficile encore est la tâche de défendre sur ce dernier. Au poste de bas, il est inarrêtable. Sa longueur de bras alliée à son footwork (jeu de jambes) et son toucher lui garantissent le panier à coup sûr. Si on vient faire prise à deux, son ball handling correct et sa vision du jeu lui permettent de trouver le coéquipier démarqué. En véritable intérieur moderne, il est également capable de s’écarter de la raquette et d’avoir un shoot fiable derrière l’arc. Précieux des deux côtés du terrain, il a réalisé une saison remarquable. En point d’orgue, un match époustouflant à 40 points et 20 rebonds. Une performance Chamberlain-esque. Rien que ça.


Pivot : Nikola Jokic


La semaine dernière, on vous avait parlé de Domantas Sabonis. Et bien voici sa version améliorée. Nikola Jokic. L’intérieur serbe a réalisé une formidable saison et pourtant, il partait de loin. Critiqué pour sa prise de poids à la suite du mondial cet été, le pivot des Nuggets s’est bien repris par la suite. 20, 10 rebonds et plus de 6 passes de moyenne. Jokic est le maître à jouer de la franchise du Colorado. Une saison en double-double pas piquée des hannetons. Un Mozart du 21ème siècle qui a remplacé le piano par la balle orange. Pas toujours élégant, le Joker peut même paraître pataud sur le parquet. Mais son supposé manque de grâce (et non de graisse) cache un talent hors du commun. Nikola Jokic est un pivot de 2m13 capable de tenir la balle comme un meneur. Une pierre précieuse à l’état brut qui a fait le bonheur des fans de Denver cette saison encore. Il a mené les Nuggets sur le podium de la redoutable conférence Ouest derrière les deux franchises de Los Angeles. On disait précédemment que la saison des Nuggets était mal partie pour finalement terminer en haut de la conférence Ouest. On peut transposer cette image aux matchs de Denver. Ils ont souvent eu du mal à se mettre en route pour finalement trouver leur rythme et finir par l’emporter. Si on devait résumer la saison de Jokic and co, le mot approprié serait “comeback”. Et si on devait n’en retenir qu’un seul, comment ne pas mentionner celui contre les 76ers de Philadelphie. Mené de 21 points à l’orée du dernier quart, les Nuggets ont comblé leur écart avec en prime un game winner (pas très académique, pour changer) de Jokic. Comment on dit “maestro” en serbe ?


6ème homme : Dennis Schröder


En sortie de banc, qui a fait mieux que Dennis Schröder cette saison ? Peut-être l’inévitable Lou Williams. Si les stats sont similaires, il semble que l’impact du sixth man du Thunder est nettement supérieur. 19 points, 3 rebonds et 4 passes en 30 minutes seulement. Schröder est le leader de la second unit d’OKC et l’un des principaux protagonistes de la formidable saison de la franchise. Combo guard par excellence, il est capable de suppléer à la fois Chris Paul et Shai Gilgeous-Alexander. Le dragster allemand a défoncé les backcourts adverses avec sa vitesse et sa qualité de pénétration. En bon 6ème homme qui se respecte, il a également contribué aux victoires de son équipe dans les fins de match. Capable de se montrer clutch et de prendre le lead à certains moment, il a formé un triangle d’arrières redoutable aux côtés de CP3 et SGA. Des performances qui lui ont valu de se faire élire joueur de la semaine en décembre. Pas mal pour un remplaçant. Autrefois jugé trop fou dans son jeu, le meneur teuton semble avoir franchi un cap cette saison. Il a trouvé sa place au sein du collectif du Thunder et son rôle de sixième homme semble parfaitement lui convenir. On en redemande.



Coach : Franck Vogel


Première saison sur le banc des Lakers et 60 matchs plus tard, les voilà tout en haut de la conférence Ouest. Coïncidence ? Je ne pense pas. Si un Lebron James qui semble avoir plongé dans la fontaine de jouvence épaulé par un Anthony Davis monstrueux ça aide bien, le mérite revient également au coach. Cette équipe des Lakers est la sienne, et ça se voit. Réputé pour être un coach défensif, il a su amener son expertise pour faire de son groupe la 3ème meilleur défense de la ligue. Encore plus fort, il a réussi l’exploit de ne pas s’effacer derrière Lebron (coucou Tyronn Lue). Tout au long de la saison, il a su exploiter au maximum le potentiel de ses joueurs pour remettre les Pourpre et Or sur le devant de la scène. Il a fait sortir de son chapeau des energizers comme Alex Caruso. Et même si Lebron et AD sont le duo de tête de l’équipe, Vogel a bien su les entourer de vieux briscards à qui il a (re)donné confiance à l’image de Javale McGee ou encore Dwight Howard. Alors bien sûr, certaines mauvaises langues diront que c’est Lebron le vrai coach de LA. Trompez-vous, celui qui est à la tête du navire Lakers, c’est bel et bien Franck Vogel.


Hugo Martin

Yohan Lemaire


 
 
 

Comments


bottom of page