NBA : Le 5 de la conférence Est
- LA FINE EQUIPE
- 5 mai 2020
- 12 min de lecture
On dit que la conférence Est est plus faible que l’Ouest ? C’est pas faux. Mais ça n’empêche pas d’en parler. Car si les équipes sont certes moins fortes, elles regorgent néanmoins de stars. Après vous avoir fait part de nos tops et flops de l’exercice, actuellement suspendu, nous vous avons concocté le 5 de l’année de la conférence Est. Du meneur au pivot en passant par le 6ème homme et le coach, voici les meilleurs joueurs à leur poste de la conf’ Est cette saison selon nos rédacteurs Yohan et Hugo.
Yohan
Meneur : Trae Young
Trae ? Lowry ? Qui mérite d’être à la mène dans mon 5 de l’année ? J’ai opté pour le jeune meneur d’Atlanta. Justement les Hawks . Difficile de briller dans une équipe comme celle-ci. Pourtant l’équipe projetait, en début de saison, des objectifs autres que les résultats actuels. Le duo Young-Collins devaient prendre les clés du camion. Sauf que le duo s’est transformé en solo. Au revoir Collins et bonjour la solitude pour le meneur. Certes, les jeunes sont prometteurs du côté de la Géorgie mais pas encore au niveau de la Grande Ligue. Alors, le meneur d’1m85 à dû se débrouiller tout seul. Ses statistiques sont celles d’un joueur luttant dans la course au MVP, sauf quand on est en 20-47 derrière les knicks ou les Pistons . Quasiment 30 points, 10 passes et un peu plus de 4 rebonds par match pour le jeune all-star. Deuxième meilleur passeur de la Ligue derrière un certain Lebron James et 3e meilleur marqueur avec Giannis. Imaginez sa frustration. Je pense que Trae Young, en raison de son talent indéniable, vise plus haut que la 14e place de l’Est. Pour passer un step, il devra néanmoins travailler le côté défensif que garantit un joueur comme Kyle Lowry. En attendant on a hâte de retrouver Trae sur les parquets tant ses skills font plaisir à voir.
Arrière : Bradley Beal
Je n’ai pas longtemps hésité pour choisir mon arrière. Une seconde de flottement lorsque j’ai pensé à la saison de Khris Middleton, mais l’arrière de la capitale est au-dessus selon moi. A Washington, il n’y a pas Giannis mais Thomas Bryant, pas le même level. Pourtant les Wizards pointent à la 9e place de la conférence Est, certes, loin de la 8e place mais cela reste une excellente performance. Cette place, l’équipe la doit notamment à son arrière. Le natif de Saint-Louis a réalisé sa career season, tenez vous bien, à plus de 30,5 points de moyenne. Une prouesse dans une équipe telle que la sienne. Deuxième marqueur de la saison, il n’a pourtant pas été sélectionné au match des étoiles à Chicago, devenant au passage, le joueur au plus gros scoring snobé pour le All Star Game. Orphelin de son meneur John Wall, abonné à l’infirmerie, Bradley Beal a dû tout faire. Ajoutez 6 passes et 4 rebonds de moyenne, vous obtenez des statistiques complètement démentielles. Sa saison est stratosphérique et il mérite d’évoluer dans une équipe qui joue les premiers rôles.
Ailier : Jimmy Butler
Miami est revenu dans le game de la conférence Est lors de cet exercice 2019-2020. Le Heat a montré un visage très séduisant avec des jeunes étoiles montantes, mais aussi des vieux briscards. Comment ne pas mettre, de ce fait, en valeur la saison de Jimmy Butler ? Ses statistiques ne sont pas aussi flamboyantes que ses compères de 5 de l’année version conférence Est. Malgré ça, il tourne néanmoins à 20,2 points, 6,6 rebonds et 6,1 passes de moyennes tout en jouant 34 minutes. Performance qui lui a valu de vivre son cinquième All-Star Game. L’ancien des Sixers a brillé par son leadership. D’ailleurs, vous aurez remarqué que sans Butler, Philadelphie s’est plutôt ratée cette saison. A mon avis, ce n’est pas une simple coïncidence. Meilleur marqueur, meilleur passeur de son équipe, le natif de Houston se régale dans cette équipe et ça se voit. Véritable grand frère de l’équipe, il a su contribuer à l’éclosion des jeunes tel que Bam Adebayo ou Kendrick Nunn. Et ça, c’est pas écrit dans les statistiques.
Ailier fort : Jayson Tatum
L’ailier de Boston est dans mon 5. Au poste 4. Car Tatum est capable d’évoluer à ce poste. Cette saison sera considérée comme celle de la véritable explosion de Jayson Tatum. Même si elle ne se finit pas, on s’en souviendra comme celle de la prise de pouvoir de Jayson Tatum. Sans Irving et avec Kemba Walker, il est devenu le franchise player des Celtics. Le joueur de 22 ans seulement, a haussé son niveau de jeu avec comme point d’orgue ce fantastique mois de février. Son jeu beaucoup plus épuré, une défense de plus en plus complète, “JT” poursuit son développement. Avec presque 10 points de moyenne de plus que la saison passée, 23,6 cette année contre 15,6, l’ancien de Duke est le meilleur scoreur de son équipe. Il faut également ajouter 7 rebonds et 4 passes, une très belle feuille de statistiques en 59 matchs. On aurait adoré voir cette équipe de Boston en playoffs porté par un Jayson Tatum en pleine bourre. Future star de la NBA, l’ailier des C’s a réalisé une saison exceptionnelle et ce n’est sûrement pas la dernière.
Pivot : Giannis Antetokounmpo
Oui, je mets Giannis au poste de pivot. C’est un pivot des temps modernes. Capable de remonter le ballon comme de postériser à peu près n’importe quel joueur de la NBA, de remonter le ballon ou encore de dribbler. Et oui James, il ne fait pas que courir et dunker, sorry. Cette année le Greek Freak a encore marché sur la Ligue. Il semblait bien parti pour réaliser un back to back MVP. Cette saison, l’ailier fort ou pivot des Bucks, est le troisième réalisateur de la Grande Ligue. On va parler chiffre, car les chiffres ne mentent jamais. 29,7 points, 13,6 rebonds, 5,8 passes, 1 contre par match. MONS-TRU-EUX. Le mec a 25 ans, flippant. Au sein d’un véritable rouleau compresseur que sont les Bucks, Giannis est le véritable patron. Point faible ? Ses pourcentages à 3 points. Enfin, ça c’était avant. Même si le Greek Freak a balancé pas mal de parpaings depuis le parking, son tir ne cesse de s’améliorer. Terrifiant. Dans le Wisconsin on attend beaucoup de la star grecque pour chasser les 49 ans de disette sans titre. Rendez-vous, peut-être, dans les prochaines semaines, sûrement l’année prochaine, pour savoir si Giannis est capable de se sublimer afin de faire gagner son équipe.
6e homme : Marcus Smart
Marcus Smart est mon 6e homme de la conférence Est. Mis à part Fred Van Vleet et Dragic, je ne vois pas de concurrent à Marcus Smart. Pour preuve de l’impact du meneur remplaçant de Boston, sa place dans la discussion dans la course au DPOY (Defensive Player Of the Year). Véritable pitbull, le 6e choix de la Draft 2014, a encore superbement défendu cette année. Pas monstrueux athlétiquement, c’est pourtant un véritable cauchemar pour les meneurs et arrières adverses. Mais Smart ce n’est pas que de la défense. Cette saison, il a établi le record de 3 points inscrits par un joueur de sa franchise. 11 paniers à 3 points, un soir de match au TD Garden face à Phoenix. Pas réputé pour son tir, il s’est nettement amélioré, tournant à environ 13 points de moyenne à 42% au tir dont 37 depuis le parking. Il n’a pas volé sa place de 6e homme.
Coach : Nick Nurse
Mon équipe est coachée par le chef de Toronto. Après être devenu champion en 2019 au terme d’un parcours incroyable, Nick Nurse a vu son équipe amputé de Kawhi ou encore Danny Green. Il en faut plus au coach pour être déstabilisé. Et puis, il a toujours d’excellent joueurs sur lesquels s’appuyer. Des soldats nommés Siakam, Lowry, Gasol ou Powell. Une équipe qui était 2e de la conférence Est lorsque la NBA s’est arrêtée. Si on prédisait aux Raptors une saison compliquée, il n’en a rien été . Le coach de Toronto a effectué un excellent boulot à la tête des champions en titre. Pourtant Toronto n’a pas été épargnée par les blessures. Malgré cela, derrière les intouchables Bucks, c’est bien la bande à Nick Nurse qui tient le cap. Mieux, la franchise du Canada est la meilleure défense de la ligue. Autour du géant espagnol Gasol, la raquette canadienne est l’une des plus inaccessibles. Alternant diverses défenses au cours des matchs, les équipes adverses se retrouvent souvent sans solution. S’en suit des matchs incroyables où les Raptors entrent dans l’histoire, lors de l’incroyable come back, face à Dallas. Succès signé Nick Nurse tellement le coach a fait les bons choix ce soir-là.
Hugo
Meneur : Kyle Lowry
Le meneur des Raptors est le meneur de mon 5 de l’année de l’Est. Certes, il n’est pas le point guard le plus prolifique de sa conférence en attaque. “Seulement” 19,7 points de moyenne sur les 52 matchs qu’il a joué. Cela reste tout de fois très honnête. Mais à côté de Trae Young et ses 30 pions de moyenne, il faut reconnaître que cela paraît maigre. Mais comme pour beaucoup de joueurs sous-côtés en NBA, son impact se mesure au-delà des stats. Si attaquer contre les Raptors est un véritable cauchemar (meilleure défense de la ligue), le petit meneur y est pour beaucoup. Avec plus d’une interception par match, des provocations de passage en force à foison et un peu moins de 5 rebonds par match (il fait 1m83, rappelons-le), le numéro 7 de Toronto est au four et au moulin. Vous l’aurez compris, Kyle Lowry est la clé de voûte de la meilleure défense de la ligue. Patron du vestiaire et véritable âme de cette équipe, il a porté les siens jusqu'à la deuxième position à l’Est. Avec plus de 7 passes décisives par match, il a su faire tourner l’attaque de Toronto, orpheline de Kawhi Leonard. Distillant des caviars soir après soir, il a régalé ses coéquipiers et les fans du Jurassic Park. Et puis comment louer la saison de Lowry sans mentionner cette incroyable remontada face à Dallas. Mené de 30 points à 3 minutes de la fin du 3ème quart-temps, les Raptors ont infligé un 47 à 21 dans le dernier quart pour s’emparer de la victoire. Un comeback jamais réalisé depuis 2009. Et devinez qui est l'architecte de cette remontée historique… Kyle Lowry, évidemment. Auteur de 20 de ses 32 pions dans le dernier quart, il a montré la voie de la victoire aux siens. Le point d’orgue d’une saison plus que solide pour le meneur All-Star des Raptors.
Arrière : Bradley Beal
Qui d’autre que lui ? Khris Middleton peut prétendre au poste d'arrière dans mon 5, je le concède. Une saison à plus de 20 points de moyenne en 50/40/90 au sein de l’équipe avec le meilleur bilan de la ligue est remarquable. Mais non, cette saison, Bradley Beal était juste trop fort. En l’absence de John Wall, l’arrière des Wizards a endossé le rôle de franchise player. Sous la houlette de Scott Brooks, réputé pour son aversion pour l’attaque à tout-va, Beal s’épanouit et enchaîne les cartons. Avec plus de 30 points de moyenne, Big Panda est tout simplement le 2ème meilleur marqueur derrière James Harden. Précisons que les pourcentages sont tout à fait corrects (35% à 3 points et 45% en global). Un scoreur fou qui a porté sa franchise à la 9ème place avec un bilan de 24 victoires pour 40 défaites. Alors, certes, on peut discuter sur le niveau de la conférence Est mais toujours est-il que personne ne voyait la franchise de la capitale si haut en début de saison sans son meneur All-Star, John Wall. Fer de lance de la 6ème meilleur attaque NBA, il n’a pas oublié d'impliquer ses partenaires dans le jeu en délivrant plus de 6 passes décisives par match. Il y a même des soirs où il a littéralement pris feu, avec notamment un enchaînement de deux matchs à plus de 50 points en février. Une performance jamais réitérée depuis Kobe Bryant en 2007. Malheureusement, à l’image de Beal et ses copains sorciers, ce back-to-back à plus de 100 pions accouchera sur deux défaites. Dans le marasme de Washington, Brad s’est comporté en patron et a hissé sa franchise à une respectable 9ème place.
Ailier : Jayson Tatum
Il a franchi un cap. Voilà comment on peut résumer la saison de Jayson Tatum. Attendu au tournant dans sa 3ème saison, l’ailier des C’s a prouvé sur le terrain qu’il était à la hauteur de son talent. Débarrassé de l’envahissant Kyrie Irving (good luck les Nets), il a pris les rênes de son équipe dans le jeu. Présent au scoring avec plus de 23 unités de moyenne, Tatum a surtout progressé dans sa sélection de tirs. Une efficacité retrouvée avec des pourcentages remarquables. Le poste 3 de Boston a pris de la maturité dans son jeu (les entraînements avec Kobe l’été ça aide). Il est présent dans tous les aspects du jeu. Avec 3 passes décisives par match et plus de 7 rebonds, Taco Jay a fait étalage de sa polyvalence. Son mois de février marque peut-être l’avènement d'une grande carrière pour l’ailier. Sa sélection au All-Star Game lui a fait sentir qu’il avait sa place parmi les monstres de la ligue. Et le mois de février s’apparente au déclic pour JT. Elu joueur du mois, il a mené les Verts à la 3ème place de la conférence Est. Au delà des stats, regarder Tatum jouer est un pur régal. D’une élégance et d’une grâce éblouissantes, il donne l’impression que tout est facile pour lui. Avec sa formidable saison, on ne peut qu’espérer que Tatum continue de progresser. Voué à devenir le franchise player de Boston (s’il ne l’est pas déjà), il peut voir l’avenir avec confiance.
Ailier fort : Giannis Antetokounmpo
Il n’y a pas débat sur ce poste. A l’image de son équipe, Giannis a écrasé la ligue. Sans l’arrêt de la compétition, il aurait sûrement remporté son deuxième titre de MVP. De plus en plus inarrêtable, il a dicté sa loi sur les parquets soir après soir. Un véritable rouleau compresseur. Mouillez-vous la nuque car la production statistique est affolante. Quasiment 30 pions de moyenne à plus de 50% au shoot, plus de 13 rebonds et 5 caviars par match. Ca pique. Tout simplement le 3ème meilleur marqueur et 4ème meilleur rebondeur. Le Greek Freak ne cesse de prendre de l’épaisseur dans le jeu et s’affirme comme le boss de la NBA (askip il a récupéré la couronne de Lebron). Il a conduit le bulldozer que sont les Bucks tout au long de la saison, les menant au sommet de la NBA avec le meilleur bilan. Giannis a terrorisé la concurrence. Avec une interception et un contre par rencontre, le Grec a oeuvré également en défense. Une saison stratosphérique pour le meilleur joueur de la meilleur équipe cette saison. C’est pas le synonyme de MVP ça ?
Pivot : Domantas Sabonis
Cette place est normalement réservée à Embiid. Mais bon, il ne veut pas faire d’efforts et sa saison est trop en deçà de ce dont il est capable. Passe ton tour à ceux qui le méritent, Joël. Et s’il y en bien un qui effectue une pure saison, c’est Domantas Sabonis. Le pivot des Pacers a montré qu’il était digne de papa. Avec plus de 18 points de moyenne, il est l’option numéro une en attaque de la franchise de l’Indiana, orpheline de Victor Oladipo. Gobant plus de 12 rebonds de moyenne, le lituanien a produit un gros double-double cette saison. Jusque là, cela peut sembler normal pour un pivot de 2m11. Oui mais, à côté de ça, il est capable de distribuer 5 passes décisives par match. Alors là, ça devient très sérieux. Preuve dans sa présence dans tous les compartiments du jeu, Sabonis a réalisé plusieurs triple-doubles. Doté d’un QI basket très élevé, il a souvent drivé les phases offensives des Pacers comme un vrai meneur, à la manière d’un Nikola Jokic aux Nuggets. Avec son toucher et son sens du collectif, il est dans la lignée des grands intérieurs des Balkans. Sa sélection pour le match des étoiles en février est venue récompenser son excellente saison. Un point-center qui a mené Indiana à la 5ème place de la conf’ Est, et qui à terme peut en devenir le franchise player.
6ème homme : Goran Dragic
Erik Spoelstra a surpris son monde en choisissant de faire de Goran Dragic le 6ème homme du Heat. Alors qu’on s’attendait à voir le meneur slovène dans le cinq de départ, le coach emblématique de Miami a décidé de le faire jouer en sortie de banc. Et on peut dire qu’il a eu du nez. Avec ses capacités d’organisateur et de scoring, Dragic est le leader de la second unit de Miami. Un leader en or qui fait très mal aux bancs adverses et produit de très belles lignes statistiques. 16 points et 5 passes de moyenne, The Dragon a fait le job. En dehors du parquet, c’est un leader qui apporte son expérience au jeune vestiaire de Miami. Alors qu’il avait été All-Star la saison dernière, le Slovène a accepté son rôle en sortie de banc, preuve de son sens du sacrifice pour le collectif. Si le Heat pointe à une belle 4ème place, Dragic n’y est pas pour rien. Et même s’il ne commence pas les matchs, il lui arrive souvent de les finir, et de quelle manière… Il a fait preuve de clutchitude dans les fins de rencontre pour donner la victoire à son équipe. Un 6ème homme de luxe qui se révèle être indispensable à la bonne alchimie du groupe à South Beach.
Coach : Nick Nurse
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… Sauf si vous vous appelez Nick Nurse. Sur le banc des Raptors, il a effectué une saison remarquable. Sans Kawhi Leonard et Danny Green, partis du côté de Los Angeles, il s’est appuyé sur ceux qui ont également contribué au titre la saison passée. Donnant les clés du camion à un Pascal Siakam qui ne cesse de progresser, il en a fait le meilleur poste 4 à l’Est derrière vous-savez-qui. Avec les vétérans Kyle Lowry, Serge Ibaka et Marc Gasol, il a réussi à garder un groupe soudé et compétitif. Plus que compétitif même. Car, contre toute attente, Toronto culmine à la seconde place de sa conférence. On reconnaît un grand coach par sa capacité à développer des talents. Et Nurse coche cette case encore. Il a fait sortir de son chapeau des pépites comme Terrence Davies ou bien encore Chris Boucher en n’hésitant pas à leur donner du temps de jeu. Mais il y a bien un domaine dans lequel le coach des Raptors est comme un poisson dans l’eau. Dans le royaume de la défense, c’est lui qui est assis sur le trône. Boîte, zone, blitz, pressing tout terrain, Nick l’infirmier a le remède face à tous types d’attaque. Véritable tacticien, il a fait de la défense sa marque de fabrique. Et c'est pas un hasard si on retrouve la franchise canadienne en tête du classement des meilleures défenses. Un manager d’hommes allié à un fin stratège, tout ça dans un même corps, messieurs, dames, Nick Nurse.
Yohan LEMAIRE & Hugo MARTIN
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