Les trophées NBA de l’année décernées par la Fine Equipe
- LA FINE EQUIPE
- 18 mai 2020
- 7 min de lecture

Dans l’hypothèse où la NBA ne reprendrait pas (chose qui serait affreuse), votre Fine Équipe a décidé de remettre les trophées habituels de fin de saison. MVP, ROY, MIP, COY, DPOY autant d’abréviation que de sang qui va couler.
Most Valuable Player (MVP) :
Yohan, Marco, Hugo :
Giannis Antetokounmpo : Giannis fait l'unanimité. On décerne le trophée de MVP au meilleur joueur de la meilleure équipe. C’est carré. Durant ces soixante et quelques premiers matchs, Giannis a une nouvelle fois montré qui était le patron. Au sein du rouleau compresseur que sont les Bucks cette année (on est en 2019?), le grec a écrasé toute la concurrence. Lebron aurait pu mériter ce trophée mais nous trouvons le pivot des Bucks beaucoup trop dominant. Avec presque 30 points de moyenne, il est le 3e meilleur marqueur de la Ligue. Ok mais il fait quoi de plus ce Giannis? Il tourne également en 13 rebonds et demi et 6 passes décisives. Vous pouvez également ajouter une interception, un bloc et un pourcentage à 3 points qui s’améliore. Il détruit déjà toutes les raquettes de la NBA et veut maintenant les assassiner à 3 points ok… N’oubliez pas que M. Antetokounmpo a ajouté une corde à son arc cette saison : faire la différence dans le money time. Ce qui était un reproche majeur envers la superstar grecque l’an passé, est aujourd’hui une de ses nouvelles qualités. Il sait répondre présent dans les fins de match. Si auparavant, il était le meilleur joueur du monde sur 35 minutes, désormais, il est peut-être le meilleur joueur du monde sur un match complet. Dans notre cas, le Greek Freak réalise un back to back MVP des plus merveilleux. Notre top 5 serait constitué dans le désordre par Kawhi, Lebron Anthony Davis et Luka Doncic.
Rookie of The Year (ROY) :
Yohan, Marco, Hugo :
Ja Morant : Là aussi nous sommes tous d’accord. On élit Ja Morant comme ROY de cette exercice 2019-2020. Car dans Rookie of The Year, il y a “Year”, qui signifie année en français. Pour être élu il faut donc avoir disputé la majorité de l’année et non pas 30 matchs (coucou aux fans de Zion). A 20 ans, il relance pratiquement à lui seul Memphis dans la terrible bataille des Playoffs. Aucun rookie n’a eu un apport dans une équipe tel que celui de Ja Morant au sein des Grizz. Doté de capacités athlétiques hors-normes, il remplace d’une main de maître le meilleur joueur de l’histoire de la franchise du Tennessee, Mike Conley, rien que ça ! 17 points, 7 passes, 3 rebonds, des posters en pagaille et seulement 6 matchs manqués cette saison. Il a même été adoubé par le roi Lebron James en personne : “Ce gamin est vraiment très spécial, il n’a pas de limites.” Les autres concurrents ont laissé passer leur chance, Ja n’a pas perdu de temps pour la saisir, Morant incontestablement Rookie Of The Year. Zion avec plus de matchs aurait pu l’être tant son potentiel semble immense. RJ Barrett et Kendrick Nunn ont également effectué du bon boulot mais personne n’a été à la hauteur de Ja.
Most Improved Player (MIP) :
Hugo, Yohan :
Bam Adebayo : Le trophée le plus difficile à distribuer tant les talents ont continué d’émerger. Autrefois joyaux à polir, ils sont aujourd’hui devenu des joueurs confirmés. On parle entre autre de Tatum, Sabonis, Ingram et bien d’autres. Mais le pivot du Heat a retenu notre attention. Au coeur de l’excellente saison des floridiens, Bam est devenu un maillon essentiel. Si l’équipe de South Beach est 4e à l’est et si agréable à regarder il n’y est pas pour rien. Augmentant son temps de jeu d’une dizaine de minutes, son coach, Eric Spoelstra, lui a donné l’occasion de se mettre en valeur. Il ne s’est pas fait prier. Ses statistiques ont littéralement explosées. Il tourne cette année à presque 17 points de moyenne, 10 rebonds et 5 passes, doublant son scoring, ses passes et ajoutant 3 unités à ses moyennes de rebonds. Un athlète complet, capable de marquer, faire marquer, défendre. Un super joueur et un top player en devenir.
Marco :
Domantas Sabonis : Quel choix difficile pour ce titre du Most Improved Player of the year. Adebayo, Sabonis, Harrell, Ingram, Wiggins ou même Jason Tatum. Ce qui est certain, c’est que les prétendants ne manquent pas. Personnellement, mon choix se porte sur le basketteur de seconde génération, fils d’un des meilleurs joueurs que ce sport ait connu et numéro 11 des Pacers : Domantas Sabonis. Il n’est peut-être pas le favori, mais son glow up est non négligeable. Ses trois premières années en NBA laissaient l’image d’un joueur un peu quelconque, un gars de plus qui a fait ses armes en europe pour venir s’écraser en NBA. Mais en 5 mois, Sabonis est devenue une tête d’affiche de la conférence est. 18 points, 12 rebonds et 5 passes. Domantas fait honneur à papa Arvydas et a porté les Pacers sans la star Victor Oladipo jusqu’à la 5ème place de la conférence qui leur assurait les Playoffs. Passé de remplaçant à All-Star en moins d’une saison, c’est pas mal non ? Alors que Oladipo ne refuserait pas de quitter le navire Indiana, Sabonis représenterait plus que jamais le futur de la franchise. Nate Mcmillan porte tous ses espoirs en son prodige lituanien. Domantas Sabonis est mon MIP de la saison.
Coach Of the Year (COY) :
Hugo, Yohan, Marco :
Nick Nurse : Un seul être vous manque et tout est dépeuplé… Sauf si vous vous appelez Nick Nurse. Sur le banc des Raptors, il a effectué une saison remarquable. Sans Kawhi Leonard et Danny Green, partis du côté de Los Angeles, il s’est appuyé sur ceux qui ont également contribué au titre la saison passée. Donnant les clés du camion à un Pascal Siakam qui ne cesse de progresser, il en a fait le meilleur poste 4 à l’Est derrière le MVP en titre. Avec les vétérans Kyle Lowry, Serge Ibaka et Marc Gasol, il a réussi à garder un groupe soudé et compétitif. Plus que compétitif même. Car, contre toute attente, Toronto culmine à la seconde place de sa conférence. On reconnaît le coach de l’année par sa capacité à développer des talents. Et Nurse coche cette case encore. Il a fait sortir de son chapeau des pépites comme Terrence Davies ou bien encore Chris Boucher en n’hésitant pas à leur donner du temps de jeu. Mais il y a bien un domaine dans lequel le coach des Raptors est comme un poisson dans l’eau. Dans le royaume de la défense, c’est lui qui est assis sur le trône. Boîte, zone, blitz, pressing tout terrain, Nick l’infirmier a le remède face à tous types d’attaque. Véritable tacticien, il a fait de la défense sa marque de fabrique. Et c'est pas un hasard si on retrouve la franchise canadienne en tête du classement des meilleures défenses. Un manager d’hommes allié à un fin stratège, tout ça dans un même corps, messieurs, dames, j’ai nommé Nick Nurse, le Coach of the Year.
Defensive Player Of the Year (DPOY) :
Marco, Hugo, Yohan :
Anthony Davis : Désolé, mais pour nous pas de cocorico et de Rudy Gobert cette année encore. Pour gagner cette récompense, il faut être le meilleur défenseur de la ligue, pas seulement le deuxième. La rédaction décerne ce trophée au grand Anthony Davis. Il est évidemment le grand favori pour ramener cet award à la maison, ce qui serait sa première récompense individuelle en carrière… Et ce, après 8 ans en NBA. Nous n’avons pas besoin de vous présenter Mr Unibrow, mais nous pouvons vous expliquer pourquoi il mérite cette décoration de meilleur défenseur de la ligue (ses qualités offensives sont déjà bien connues du grand public). En effet, Davis n’est pas seulement un scoreur d’exception, c’est aussi une plaie pour chaque adversaire en situation d’attaque. Ultra polyvalent, il dirige la défense des lakers sur l'extérieur du terrain jusque sous l’arceau. 10 rebonds, 2.5 contres et 1.5 interceptions plus tard, vous avez là l’origine de la 3ème place des Los Angeles Lakers au classement des meilleurs défenses de la ligue. Sans oublier la première place de la conférence ouest et le deuxième meilleur bilan de la NBA. Anthony Davis est l'un des deux grands patron des Lakers sur le terrain, avec King Lebron. La concurrence était rude pour AD, avec Gobert, Beverley, Smart, Antetokounmpo ou encore Butler, mais c’est bien Phatman notre DPOY !
Sixth Man Award :
Marco :
Montrezl Harrell : Il monte en puissance depuis deux ans, et continue d’améliorer ses stats alors qu’il partage le parquet avec des stars comme Kawhi Leonard et Paul George.. Plus, Montrezl est le joueur le plus régulier de la franchis californienne. Au sein d’une équipe qui multiplie les péripéties sur et en dehors du parquet , il fait figure de “joueur calme”, ce qui est totalement en contradiction avec son attitude sur le terrain. Harrell est infatigable, chaque rentrée en jeu est remarquée tant son activité et intensité physique sur le parquet sont inévitables. Il répare le plus souvent du temps les conneries de ses coéquipiers. Beaucoup de turnovers en match viennent à la base de l’initiative du numéro 5 des Clippers. 18 points, 7 rebonds et 2 passes en sortant du banc, alors qu’il y a aussi le roi des 6ème homme qui sort du banc : Captain Lou Williams, c’est simplement exceptionnel. Contrairement à ses compères superstars load-managementés un match sur deux, lui n’a manqué qu’un seul match cette saison. Los Angeles lui doit beaucoup pour la deuxième place de la conférence ouest. Il serait temps qu’il soit enfin reconnu à sa juste valeur, pourquoi pas gagner le titre de meilleur 6ème homme pour ça ?
Hugo et Yohan :
Dennis Schröder : En sortie de banc, qui a fait mieux que Dennis Schröder cette saison ? Peut-être l’inévitable Lou Williams ou son comparse Montrezl Harrell. Si les stats tendent à être les mêmes, il semble que l’impact du sixth man du Thunder est nettement supérieur. 19 points, 3 rebonds et 4 passes en 30 minutes seulement. Schröder est le leader de la second unit d’OKC et l’un des principaux protagonistes de la formidable saison de la franchise. Combo guard par excellence, il est capable de suppléer à la fois Chris Paul et Shai Gilgeous-Alexander. Le dragster allemand a défoncé les back courts adverses avec sa vitesse et sa qualité de pénétration. En bon 6ème homme qui se respecte, il a également contribué aux victoires de son équipe dans les fins de match. Capable de se montrer clutch et de prendre le lead à certains moment, il a formé un triangle d’arrières redoutable aux côtés de CP3 et SGA. Des performances qui lui ont valu de se faire élire joueur de la semaine en décembre. Pas mal pour un remplaçant. Autrefois jugé trop fou dans son jeu, le meneur teuton semble avoir franchi un cap cette saison. Il a trouvé sa place au sein du collectif du Thunder et son rôle de sixième homme semble parfaitement lui convenir. Plus qu’un sixième homme, Dennis Schröder est LE 6ème homme de cette saison.
Marco Gasparini
Hugo Martin
Yohan Lemaire
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