Le XV de la saison de la Fine Équipe : Episode 2
- LA FINE EQUIPE
- 18 avr. 2020
- 4 min de lecture
Toujours dans l’attente de savoir si le Top 14 reprendra, la rédaction de la Fine Équipe vous dévoile aujourd’hui la seconde partie de son XV de la saison. Rendez-vous avec les arrières !

Equipe type du top 14, la suite :
Iribaren : Il est l’un des 3 racingmens dans ce XV. Mais Teddy Iribaren ne l’a pas volé. Le demi de mêlée ciel et blanc forme avec Finn Russell l’une des meilleure charnière de l’hexagone. Participant à 16 des 17 rencontres, il est le numéro 1 incontestable devant Maxime Machenaud. Son apport au pied est non négligeable et en fait un des meilleurs réalisateurs avec 126 points inscrits.
Jalibert : Au coeur de la fantastique saison réalisée par les bordelais est l’une des pièces maîtresses. Normal pour un numéro 10 non? Mais Mathieu Jalibert, épargné par les blessures, dynamite son équipe comme il sait si bien le faire, au point d’être rappelé par Fabien Galthié. Futur grand.
Cordero : L’un des 5 bordelo-béglais qui compose notre XV. Arrivé cette saison à Bordeaux, le feu follet pumas a éclaboussé les pelouses du Top 14 par sa vitesse et ses crochets. L’international argentin a inscrit 8 essais en 12 matchs.
Ngatai : Quand on parlait de pièce maîtresse pour Mathieu Jalibert, Charlie Ngatai l’est tout autant dans son équipe du Lou. Véritable homme à tout faire, il est l’un des hommes sur qui Pierre Mignoni repose avec 16 titularisations en 17 matchs. Capable de buter avec 4 pénalité au compteur cette saison (chose rare chez un centre) , transpercer, plaquer et même marquer (3 essais en Top 14) il est l’archétype du rugbyman moderne.
Radradra : Que dire de Semi Radradra hormis que c’est aujourd’hui l’un des meilleurs joueurs de la planète. Son départ d’ores et déjà acté du côté de Bristol l’an prochain ne peut que nous décevoir tant il était le joueur le plus impressionnant de notre championnat. Seulement 9 matchs de top 14 cette saison, mais tout de même 5 essais. La fin de son aventure en France sera peut-être prématuré, mais il garde une place inéluctable dans notre équipe type.
Retière : Le meilleur marqueur d’essais du top 14 a évidemment sa place dans l’équipe type de la saison. Du haut de ses 1m73, le rochelais a inscrit 8 essais en 13 rencontres, c’est tout bonnement phénoménale. Si La Rochelle se porte à la 5ème place sur top 14, c’est en partie grâce à son ailier tranchant de 22 ans. Son match notoire ? Un véritable carnage, avec un triplé dont Montpellier se souvient encore lors de la 14 journée. Il lui reste les portes de l’équipe de France à s’ouvrir, cela tombe bien, Teddy Thomas ne semble pas vouloir conserver sa place à tout prix au vue de ses performances...
Laranjeira : Le coup de coeur de la rédaction de la Fine Equipe. Malgré une équipe moins forte que ses compères, Thomas Laranjeira n’a rien à leur envier. Le briviste est le meilleur réalisateur du championnat grâce à ses 163 points au pied ponctués de 3 essais dont un doublé face à Pau. Sa précision chirurgicale a permis au CAB d’exceller à domicile et de bien se porter dans ces 17 premières journées.
Coach de la saison :
Urios : L’UBB peut vraiment remercier leur manager Christophe Urios, d’avoir finalement décidé la saison passée, de s'asseoir sur le banc de Bordeaux-Bègles, alors que l’équipe de France lui ouvrait ses portes. Passés de 10ème l’an dernier, à véritable leader insaisissable du Top 14, voilà l’un des accomplissements du coach de 54 ans. Les mauvaises langues diront que la coupe du monde et le tournoi des six nations faussent le championnat, mais les bordelais répondent sur le terrain : 13 victoires en 17 rencontres, et 8 points d’avance sur leur dauphin. En plus de cela, l’UBB offre un jeu rythmé où le ballon est toujours en activité. A nouveau, Christophe Urios prouve qu’il est l’un des meilleurs techniciens du rugby français.
Ils auraient pu figurer au sein de notre XV :
Vakatawa : C’était la plus grosse discussion. Il aurait surement mérité d’y être. Son activité débordante, ses offloads, ses plaquages, Virimi sait tout faire et le fait extrêmement bien cette saison. Le véritable monsieur + du Racing.
Bouthier : Un arrière qui fait très mal par son jeu d’occupation au pied, c’est l’atout qu’apporte Anthony Bouthier à chaque match. Il est aussi indécent dans les airs, que dangereux quand il prend de la vitesse. Bref, un joueur qui démontre enfin toute l’étendue de son talent.
Blanc : Le demi de mêlée briviste est l’une des belles révélations de notre Top 14. Auteur de performances remarquées notamment grâce à son doublé face à Toulouse, Julien Blanc à briller grâce à l’impact qu’il a eu dans le jeu briviste cette saison.
Lucu : Là aussi un demi de mêlée. Lui aussi est une belle révélation. L’ancien biarrot, Maxime Lucu a disputé 16 matchs des 17 matchs de l’UBB. Lucu est un 9 qui fait jouer autour de lui plus qu’un joueur en recherche d’exploits. Ses prestations lui ont même permis d’être appelé par le sélectionneur Fabien Galthié.
Russell : L’international écossais tient la forme, vrai leader sur le terrain et en dehors, son expérience parle pour la bonne saison des racingmens qui sont bien représentés dans cette équipe type. Russell est sans étonnement l’un des meilleurs 10 du top 14
Cros : On ne parle pas du troisième ligne toulousain François mais bien du ¾ aile de l’UBB, encore un. En doublant quasiment ses titularisations cette année l’ailier bordelais, auteur de 3 essais, est en train de concurrencer sérieusement Blair Connor, ce qui lui vaut cette place.
Yohan Lemaire
Marco Gasparini
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