Le bilan club par club à la mi-saison de Serie A 2020-2021
- LA FINE EQUIPE
- 30 janv. 2021
- 12 min de lecture
Nous sommes à mi-parcours de cette saison 2020-2021, à la 19e journée de Serie A, les deux clubs milanais sont de retour au sommet du football italien. Derrière eux, une meute de poursuivants, la lutte pour les places européennes s’annonce palpitante. C’est très serré également en queue de peloton. Le Torino, club mythique, est en grande difficulté.

Ce classement ne prend pas en compte le match Torino 1-1 Fiorentina de vendredi (20e journée)
1/ Milan : 43 pts - 13 victoires - 4 nuls - 2 défaites
Le Milan AC retrouve enfin ses lettres de noblesse. Les Rossoneri pointent logiquement en tête de la Série A après 19 journées. Rome ne s’est pas faite en un jour, Milan non plus. Le club lombard, l’un des plus titrés de l’histoire du football, a connu une longue période creuse. Le Milan retrouve le sommet du classement dix ans après l’avoir quitté. Longtemps invaincus, les Milanais affichent une très belle image depuis le début de la saison. C’est une équipe jeune et talentueuse, le tout encadré par un Zlatan Ibrahimovic toujours en jambe et un Stefano Pioli confiant de sa tactique. Le Milan AC est plus que jamais candidat au titre, et rien que ça, ça fait plaisir. Attention quand même, le trou est loin d’être fait sur le dauphin et les poursuivants. Le Milan AC s’est récemment incliné face à la Juventus et l’Atalanta, les deux à San Siro.
2/ Inter : 41 pts - 12 victoires - 5 nuls - 2 défaites
A l’image de son frère ennemi, l’Inter Milan est lui aussi revenu au plus haut niveau du football italien. Si cette équipe a toujours eu des joueurs de classe mondiale dans ses rangs, la sauce avait du mal à prendre pour aller titiller une Juventus au sommet de sa puissance. Mais aujourd’hui, la Vieille Dame boite, et ça, les Interistes l’ont bien compris. Avec des investissements importants, l’Inter se donne les moyens d’aller contester le titre. Mais tout n’est pas rose chez les Nerazzurri. Le très caractériel Antonio Conte est très souvent critiqué, jugé trop rigide. Le tacticien italien demande beaucoup de moyens à sa direction. Même si la saison est bonne en Série A, on a le sentiment que la crise peut exploser à tout moment du côté de Giuseppe Meazza. Quoi qu’il en soit, l’Inter, tout comme le Milan, est à nouveau à la lutte pour le titre, bienvenu dans les années 2000.
3/ Roma : 37 pts - 11 victoires - 4 nuls - 4 défaites
La Roma a changé de propriétaire à la fin de l’été, mais toujours sous pavillon américain. C’est désormais la famille du milliardaire Dan Friedkin qui détient le club de la capitale. Mais par où commencer pour parler de cette première moitié de saison de la Louve ? Peut-être par la défaite sur tapis vert lors de la première journée pour une erreur administrative, ou bien par la nouvelle blessure au genou de la pépite Nicolo Zaniolo. Heureusement, l’AS Roma relève vite la tête et enchaîne sept matchs sans défaite en Serie A. Le trio offensif Pedro-Dzeko-Mkhitaryan est aussi expérimenté qu’efficace et la Roma s’installe rapidement en haut du classement. La série s’arrête sèchement face à Naples, défaite 4-0 au stade Diego Maradona. La réalité rattrape vite les Romains. La Roma continue de faire de la Roma, impériale contre les petits, petite contre les gros. Elle s’inclinera 4-1 face à Bergame et 3-0 dans le derby. La Roma n’a gagné aucun de ses matchs contre les équipes du top 9 (4 défaites et 4 nuls), difficile d’espérer une qualification en Ligue des Champions à ce rythme là. L'entraîneur Paulo Fonseca est constamment sous pression. La Louve pointe tout de même en 3eme position mais la Juventus doit affronter Naples en match en retard. Peu importe le résultat, la Roma est certaine de terminer (officiellement) cette 19e journée en 4e position.
*Bonus* La Roma a perdu un second match sur tapis vert en Coupe d’Italie pour avoir effectué six changements au lieu de cinq. C’est beau.
4/ Atalanta : 36 pts - 10 victoires - 6 nuls - 3 défaites
Inconnu du grand public il y a quelques années, l’Atalanta est certainement l’équipe qui a gagné le plus en affection la saison dernière. Bergame était l’une des équipes les plus séduisantes et offensives d’Europe. Tout pour l’attaque, de quoi briser la routine du football italien. Dès le début de saison, l’Atalanta attaque fort, 3 victoires en autant de matchs et 13 buts marqués, dont une victoire 4-1 face à la Lazio. Mais le style de jeu de son entraîneur Gian Piero Gasperini demande beaucoup d’efforts, et après une saison pleine et une récupération fragile dû à la Covid-19, la Dea accuse le coup, elle s’incline 4-1 face à Naples et ne gagne qu’un seul de ses cinq matchs suivant (face à Crotone). Mais cet effectif a beaucoup trop de mental pour en rester là. Les Bergamasques sont désormais invaincus depuis le 28 novembre. Les hommes de Gasperini ont alors rattrapé leur retard et s’installent dans la lutte pour les places européennes. La Dea est encore une fois le trouble fête de la haute société italienne. Mais la belle histoire de l’Atalanta est aujourd’hui entachée par la relation entre l'entraîneur et Papu Gomez, la star de l’équipe. Les deux hommes en seraient même venu aux mains lors d’un entraînement. L’Argentin a quitté le club cet hiver, direction le FC Séville.
5/ Juventus : 36 pts - 10 victoires - 6 nuls - 2 défaites
Voilà neuf saisons que la Juventus règne sans partage sur l’Italie, mais la donne pourrait changer. Déjà mise en difficulté la saison dernière, la Vieille Dame est plus que jamais contestée. Actuelle 5e du championnat, potentiellement 3e avec un match de retard, la Juventus voit le niveau global des grands clubs italiens s’améliorer. Combiné au fait qu’elle soit moins dominatrice, malgré son effectif qui, sur le papier, est le plus impressionnant sur la Botte, la Juventus ne parvient pas à suivre le rythme du Milan AC. Pour la première expérience sur un banc d’Andrea Pirlo, le résultat est quelque peu décevant. La faute ne revient pas en totalité à l’ancien milieu de terrain, cette Juventus est en fin de cycle. Ce flou tactique, alors que c’était la grande force des Bianconeri, est tout de même compensé par la qualité intrinsèque des joueurs et notamment un certain Cristiano Ronaldo, toujours assassin devant le but. Il reste du temps à la Juventus pour recoller au duo de tête. Elle devrait cependant s'asseoir sur le podium rapidement et y rester tant cet effectif est de qualité et a, contrairement au 19 autres clubs, l’habitude de gagner ce championnat.
6/ Lazio : 34 pts - 10 victoires - 4 nuls - 5 défaites
Cette première partie de saison est fidèle à ce que proposait la Lazio ces dernières années. Actuels 6e du championnat, les Biancocelesti sont capables d’accrocher, voir même de renverser les gros, et ils perdent des points contre des mal-classés. Cette équipe repose encore une fois sur ses hommes forts que sont Ciro Immobile, Sergej Milinkovic-Savic, Francesco Acerbi et Luis Alberto. L’effectif de la Lazio est très stable. Le club de la capitale est l’équipe en forme du moment, invaincue sur ses 5 derniers matchs avec notamment une victoire facile dans le derby de Rome, 3 buts à 0. Ce match montre bien les qualités de la Lazio, c’est une équipe très dure, courageuse, qui presse haut et bien et qui dispose de joueurs de grandes qualités pour contrer. Il faudra compter sur la Lazio dans la course à l’Europe.
7/ Napoli : 34 pts - 11 victoires - 1 nuls - 6 défaites
Le Napoli pointe à la 7e place de Serie A. Si elle gagne face à la Vieille Dame, Naples peut remonter à la 4e place. Les hommes de Gennaro Gattuso avaient démarré fort la saison avec quatre victoires de rang. Le Napoli possède un effectif de grande qualité, Lorenzo Insigne, Kalidou Koulibaly, Kostas Manolas, Dries Mertens ou encore Piotr Zielinski. Le club s’était également donné les moyens de ses ambitions en déboursant près de 80 millions d’euros pour le buteur Victor Osimhen. A l’image de la Roma, le Napoli a beaucoup de mal contre ses adversaires directs au classement, avec seulement deux victoires contre les équipes du haut de tableau (l’Atalanta et la Roma bien sûr). Le poste de Gennaro Gattuso est trop souvent menacé. Le classement actuel du Napoli n’est pas un véritable échec puisqu’ils ont un match de retard (contre la Juve certes), mais attention à ne pas laisser trop de plumes contre les gros et à ne pas retomber dans le piège de La Spezia ou de l’Hellas comme il y a peu.
8/ Sassuolo : 30 pts - 8 victoires - 6 nuls - 5 défaites
Les verts et noirs avaient commencé la saison en boulet de canon, véritable surprise de ce début de Serie A. Les hommes de De Zerbi se sont inclinés pour la première fois de la saison à la 9e journée alors qu’ils pouvaient provisoirement s’emparer de la tête du championnat. Cette équipe très séduisante est apparue comme la nouvelle Atalanta. Mais depuis ce match, Sassuolo est rentré dans le rang. Le club d’Emilie-Romagne est même sur une série de quatre matchs sans la moindre victoire. Le trou semble se faire petit à petit entre les sept de devant et le ventre mou. Sassuolo n’a pas pris le bon wagon. Cela n’enlève en rien l’excellent début de saison de ce petit club qui progresse à pas de géant, Sassuolo possède une base solide pour continuer son développement. 8e la saison passée, les Neroverdi devraient lutter pour une place similaire cette année.
9/ Hellas Vérone : 30 pts - 8 victoires - 6 nuls - 5 défaites
Bien installé dans ce top 10 de Série A, l’Hellas Vérone pointe à la 9e place. Le club de Vénétie réalise une bonne première moitié de saison. Les hommes d’Ivan Juric sont même la meilleure défense de Serie A, à égalité avec la Juventus, avec 18 buts encaissés en 19 matchs. Offensivement, l’Hellas peut se reposer sur Mattia Zaccagni, véritable révélation de cette première moitié de saison. Le milieu offensif italien en est à 5 buts et 7 passes décisives en 19 matchs de championnat. S’il fait le bonheur de Vérone, son futur s’écrit loin de la ville de Roméo et Juliette. On parle déjà de lui dans des clubs comme le Napoli ou la Roma, un transfert est même envisageable d’ici la fin du mercato hivernal.
10/ Sampdoria : 26 pts - 8 victoires - 2 nuls - 9 défaites
La Sampdoria complète ce top 10, les Génois, abonnés au ventre mou, réalisent une saison comme à leur habitude. Toujours emmenés par le dinosaure Fabio Quagliarella, 38 ans et 7 buts au compteur, les hommes de Claudio Ranieri ont déjà fait une grande partie du chemin en vue de se maintenir en Serie A. Après une série de six matchs sans victoire courant novembre/décembre, les joueurs de la Samp’ attaquent bien l’année 2021 avec trois victoires lors des quatre derniers matchs. Le break est fait sur le poursuivant.
11/ Benevento : 22 pts - 6 victoires - 4 nuls - 9 défaites
Le club de Campanie avait fait sa première apparition en Serie A il y a deux ans avant de redescendre aussitôt. Mais les Stregoni ont pris goût au haut niveau et sont immédiatement remontés en première division. Les hommes Pippo Inzaghi sont aujourd’hui bien installés en milieu de tableau et sont les promus les mieux classés de la saison.
12/ Fiorentina : 21 pts - 5 victoires - 6 nuls - 8 défaites
Que ce fût difficile en ce début de saison pour la Viola. Elle a longtemps flirté avec la zone rouge et n’est toujours pas à l'abri d’une mauvaise série dévastatrice. Habitué à la première moitié de tableau, la Fio' affiche un bien triste visage. Le 9 novembre, le club se sépare de son entraîneur Giuseppe Iachini et appelle à la rescousse un ancien de la maison, Cesare Prandelli. On ne peut pas dire que la situation s’améliore, pire encore, la Viola enchaîne même 5 matchs sans victoire. A noter la belle victoire 3 à 0 sur le terrain de la Juventus pour mettre fin à cette série noire. A noter également la récente humiliation subie face à Naples, défaite 6-0. La Fiorentina n’a plus le droit à l’erreur. Difficile d’imaginer une telle situation en début de saison car le club dispose de plusieurs joueurs internationaux comme Gaetano Castrovilli, révélation de la saison passée. Si la Fiorentina devrait parvenir à se maintenir, cette saison ratée pourrait causer de lourds dégâts et notamment justifier les envies d’ailleurs de nombreux joueurs aux forts potentiels.
13/ Bologne : 20 pts - 5 victoires - 5 nuls - 9 défaites
Bologne ouvre le bal des équipes en danger cette saison, à compter bien sûr que la Fiorentina assume son statut et parvienne rapidement à redresser la pente. Le club d’Emilie-Romagne a connu un début de saison compliqué avec quatre défaites en cinq matchs. Mais la force des hommes de Sinisa Mihajlovic réside dans le fait qu’elle prend régulièrement des points contre ses adversaires directs. Une seule défaite contre une équipe moins bien classée (Genoa). Le chemin est encore long pour les Rossoblu et la lutte pour le maintien s’annonce palpitante.
14/ La Spezia : 18 pts - 4 victoires - 6 nuls - 9 défaites
Un autre promu de cet exercice 2020-2021, La Spezia. Le club de Ligurie avait plutôt bien débuté la saison, puisqu’il avait perdu seulement trois matchs sur dix, contre la Juventus, le Milan et Sassuolo, toutes dans le haut de tableau. Avant d'enchaîner cinq défaites en six matchs. Plus récemment, La Spezia était sur une série de trois matchs sans défaite (1 nul 2 victoires) avant de s’incliner 4-3 face à la Roma dans un match fou. L'entraîneur, Vincenzo Italiano, dispose d’un effectif plutôt jeune, le second d’Italie derrière le Milan, et d’un budget limité. Un petit trou s’est creusé entre La Spezia et les équipes réellement en difficulté, il est donc important pour le club de gagner des points rapidement pour éviter des sueurs froides. Le milieu offensif Riccardo Saponara est arrivé cet hiver en prêt pour tenter d’améliorer les phases offensives.
15/ Genoa : 18 pts - 4 victoires - 6 nuls - 9 défaites
L’autre club de Gênes avait débuté la saison par une large victoire, 4 buts à 1 face à Crotone. Une victoire et puis plus rien jusqu’à la 13e journée. Cette série noire coûtera la place à son entraîneur Rolando Maran. Le 21 décembre, le Genoa, alors 19e, officialise l'arrivée d’un nouveau tacticien, Davide Ballardini, qui prend les rênes du club pour la quatrième fois de sa carrière. Depuis son arrivée, le club n’a perdu qu’un seul de ses six derniers matchs. Cette série positive permet aux Génois de prendre une bouffée d’oxygène, même si le maintien est très loin d’être acquis.
16/ Udinese : 18 pts - 4 victoires - 6 nuls - 9 défaites
L’Udinese avait commencé la saison de la pire des manières, trois défaites de rang et zéro but marqué. Les Frioulans se sont ensuite repris, seulement deux défaites sur les neufs matchs suivants, s’offrant au passage le scalp de la Lazio et du Torino le 12 décembre. Depuis, aucune victoire en neuf matchs. L’Udinese est la troisième plus mauvaise attaque de Serie A avec 20 buts marqués. Un classement logique tant l’équipe peine à trouver son rythme. L’équipe entraînée par Luca Gotti dispose pourtant de joueurs de qualité à l’image de Roberto Pereyra (2 buts, 5 passes décisives) ou Rodrigo de Paul (4 buts, 2 passes décisives). Ce dernier devrait finir par quitter un jour le chef-lieu du Frioul.
17/ Cagliari : 14 pts - 3 victoires - 5 nuls - 11 défaites
A la mi-saison, un groupe de quatre est distancé, si le trou n’est pas encore un fossé, quatre points séparent Cagliari de l’Udinese. La situation commence à devenir alarmante. Les Sardes laissaient présager mieux en début de saison. Cagliari s’était donné les moyens de faire beaucoup mieux durant le mercato estival avec les arrivées de Marko Rog, Giovanni Simeone, Diego Godin ou encore Adam Ounas. Après un début de saison poussif, les hommes de Eusebio Di Francesco avaient enchaîné trois victoires en quatre matchs entre la 4e et la 7e journée, les trois victoires de la saison. Les Sardes n’ont plus gagné depuis douze matchs en Serie A et sont l’équipe la moins en forme du moment, six défaites de rang. La crise couve en Sardaigne.
18/ Torino : 14 pts - 2 victoires - 8 nuls - 9 défaites
C’est un club légendaire du football italien qui pointe à cette dangereuse 18e place. Le Torino réalise un début de saison catastrophique. Seulement deux victoires en dix-neuf matchs, heureusement contre des adversaires directs (Parme et Genoa). Les Grenats ont pourtant un effectif de qualité, habitué à jouer la première partie de tableau, à l’image d’un Andrea Belotti, auteur de 9 buts et 6 passes décisives. La faute à quoi ? Ou à qui ? Le Torino a l’air très emprunté physiquement, déjà à la mi-saison. C’est l’équipe qui court le moins du championnat, 105 km par match en moyenne. Le Toro ne tient pas la durée sur les matchs, preuve en est, 31% des buts encaissés le sont dans le dernier quart d’heure. La préparation estivale du club pose alors question. Une descente en Série B serait un véritable désastre pour le club Piémontais. Les dirigeants se sont séparés de l'entraîneur Marco Giampaolo à la 18e journée (nul contre La Spezia) pour nommer Davide Nicola à la tête de l’équipe. Le Toro n’a plus d’autre choix que de redresser la barre, et vite.
19/ Parme : 13 pts - 2 victoires - 7 nuls - 10 défaites
Un être vous manque et tout est dépeuplé. Kulusevsky s’en est allé, sans son meneur de jeu, Parme est aujourd’hui la pire attaque de Serie A. 14 buts en 19 matchs, une catastrophe. Là encore c’est un club de renom qui est menacé par la relégation, fraîchement racheté par des investisseurs américains, ces derniers doivent s’en mordre les doigts. Le gestion du club est un désastre. A ce rythme là, on ne voit pas comment les Parmesans pourraient inverser la tendance. Le club a donc décidé de limoger son entraîneur Fabio Liverani, remplacé par Roberto d’Aversa, poste qu’il avait quitté cet été suite à une embrouille avec ses anciens dirigeants. La saison promet d’être longue, ça sent le roussi pour Parme.
20/ Crotone : 12 pts - 3 victoires - 3 nuls - 13 défaites
Troisième et dernier promu, vingtième et dernier de Serie A, les Calabrais sont bien partis pour faire l'ascenseur cette saison. Plus petit budget du championnat, Crotone assume son statut, l’équipe de Giovanni Stroppa a la pire défense avec 43 buts encaissés. Le club n’a obtenu sa première victoire qu’à la 11e journée face à La Spezia. Une saison extrêmement difficile pour eux bien que le premier non-relégable ne soit qu’à deux longueurs.
Notre équipe type de cette première moitié de saison

Bastien Loubet
Commentaires